Suite de "Contact"

Madurk et son compagnon étaient arrivés depuis un petit moment déjà dans la ville basse. Les deux hommes ne savaient pas exactement par où commencer entourés de ces grands immeubles. Ils vagabondaient, donc, en attendant une occasion. L'officier s'adressa à Lone...

-Alors... Tu as une idée où on pourrait aller ?

-Le meilleur endroit serait un bar. On y trouve toutes sortes de crapules et il y a toutes sortes d'histoire à entendre. Ce n'est qu'une suggestion chef !

-Évite les formalités hiérarchiques. En plus, ça fait de moi une cible potentielle. Parcontre je suis d'accord pour aller dans un bar.

Les deux soldats continuaient leur marche en guettant le moindre centre de rassemblement. Lassé de chercher, ils finirent par demander à un civil qui se permit de leur désigner la cantina "Morbac la Morfal" se trouvant non loin. Madurk se rendit là-bas avec la ferme intention de trouver de meilleurs renseignements.
La cantina était indiquée par un panneau lumineux, le jeune héros ne pouvait ainsi guère l'a manquée. Les deux mandos entrèrent tout en surveillant les vauriens à l'affût des faibles proies, qui avaient pour habitude de dépecer les honnêtes citoyens d'une éventuelle bourse bien remplit. La musique du bar était plutôt calme, ce qui devait sûrement apaiser les âmes surexcité.

La musique

-Attends près de la porte, on ne sait jamais.

-Ok Madurk ! Lone croisait ses bras en observant la foule.

Le héros s'avança près du bar où foule plongeait son malheur dans les boissons nocives pour la santé. Il se fît une petite place sur un siège et attendit que le barman s'approche de lui.

La foule représentée une trentaine de personnes. Rien de très extraordinaire, des danseuses Twi’lek en pleine action sur une musique douce. La foule fut un peu surprise par l’arrivée d’un Mandalorien seul en plein bar. Ne pense-t-il pas que la résistance se faisait plus dans la basse ville que dans la haute. Chaque être intelligent présent dans cette salle était armée. Les trois quarts avaient désormais la main sur la cachette prête à faire un carton, une tête de Mandalo comme trophée, ça pouvait qu’être sympa pour un petit chasseur, ou un gars plein d’emmerde.
Imaginez si sa tête... que sa tête soit sous contrat ? La classe non ? Les murmures commencèrent à se faire entendre.

Un groupe de Rodiens à droite du comptoir :

- « Regardez moi ça, une armure toute neuve. Ca se revend ça. Il est tout seul... on est quatre...
Doit bien avoir autre chose sur lui... »
- « Le moindre faux pas on le tir... faudrait l’emmener en dehors, ici... »
- « Ouais patron on va se faire tirer comme un rien... »

Le dernier ne chercha pas a parler, il en avait plus le pouvoir. Mais un beau blaster orné sa cuisse droite. La tête un peu plus amochée qu’une tête de Rodien normal... quatre vingt pour cent de chance que ce soit le chef du groupe.

A gauche un groupe d’humains assoiffés de pognon. Cinq exactement à la même table. Les mêmes pensées réagissent alors.. Ils semblaient néanmoins plus confiant en eux. Et avoir un plan dans ce genre de situation.

- « Carl ya un gros poisson la bas... on se le fait ? Une tit ruelle et bing... »
- « Doucement attend un peu laisse le faire son chemin. On se le fait après. Va au comptoir avec... enfin non j’y vais. »

Les trois autres ne parlèrent même pas et laissèrent agir Carl. Il s’avança jusqu’au comptoir. Et interpella le barman.

- « Hey l’ami, ta pas vu notre invité la ? Ptete falloir que tu le serves non ? T’attends quoi ? Qu’il te supplie ? »

- « Oui, oui, deux minutes, j’ai le droit de me reposer un peu quand même. Tu crois que c’est la joie en ce moment. »

- « Arrête de plaindre et sert le. Merde. » Puis il se tourna vers le mandalo.

« T’as besoin que quelques choses ? Qu’est ce qui t’amènes ici ? Tu cherches quoi ? Des femmes ? Une arme ? De la bouffe ? T’es en manque de quoi l’ami ? Une cartouche de blaster dans la gueule ? Tu sais ici c’est pas vraiment un coin pour toi. Tu devrais pas être la.
D’un c’est notre planète, de deux tes l’ennemie officiel. Et tu crois que tu peux te trimbaler tout seul comme dans... Dans les bars de la basse ville ? C’est pas qu’on adore la république loin de la. Mais t’es quand même loin de chez toi là... Tu crois pas ? «

Toute la salle se mit à rire.

« Ca te dirais pas de sortir ton petit postérieur d’ici, car je crois pas que tu sois le bienvenue, et au pire même si tu me tir de dessus à cause ce petit dialogue. Tu vas te prendre une rafale de minimum trente cinq crevard dans ton petit corps en plastique.

Alors qu’est ce que tu viens foutre ici ? »

La cantina commençait a infliger un climat d'extrême tension suite à l'arrivée des mandalos. Toutes les conversations se portaient vers eux et toutes se rapportaient à l'argent. Les malheureux avaient atterît dans un vrai coupe-gorge. Lone n'était pas dupe et mit sa main sur son arme prête à faire feu au moindre danger.

"Putain, y sont cons ou quoi ?! Ile ne savent pas que je peux augmenter le son environnemental à partir de mon casque ?!" Pensait le héros quand il tourna la tête après avoir aperçu un homme interpeler le barman.

Il sentait le criminel à en faire rougir un cul. C'est surtout ses innombrables suppositions et questions mal placé qui dérangèrent Madurk.

Citation :

« T’as besoin que quelques choses ? Qu’est ce qui t’amènes ici ? Tu cherches quoi ? Des femmes ? Une arme ? De la bouffe ? T’es en manque de quoi l’ami ? Une cartouche de blaster dans la gueule ? Tu sais ici c’est pas vraiment un coin pour toi. Tu devrais pas être là.
D’un c’est notre planète, de deux t'es l’ennemi officiel. Et tu crois que tu peux te trimbaler tout seul comme dans... Dans les bars de la basse ville ? C’est pas qu’on adore la République loin de là. Mais t’es quand même loin de chez toi là... Tu crois pas ? «

C'est surtout les rires moqueurs de toute la salle qui poussèrent le héros à répondre.

-Non mais bande de con ! Vous savez pas que Taris se trouve à côté de Mandalore ?! Regardez votre carte galactique, a moins que vous n'ayez les yeux plein de merde ?! Il suffirait d'un seul appel et la flotte d'élite de mandalore viendrait anéantir cette planète ! Criait tout fort Karhlz, d'un ton grave pour se faire entendre

L'homme menaça ensuite Madurk... Et lui posa une autre question, que ce dernier n'attendit pas pour répondre. Il se devait de rattraper son coup pour apaiser la pièce. Répondant ainsi par quelque chose qui n'avait rien avoir avec sa mission, mais qui pourrait s'avérer être utile. La situation n'était pas en sa faveur il faut avouer.

-Nous recrutons des mercenaires en grand nombre pour mener des opérations clandestines visant les bâtiments de la République. Bien entendu, toute les richesses que ces mercenaires pourront obtenir durant les missions leur appartiendront de droit et aucun mandalorien ne vous y réclamera. Il y a juste un petit problème... Vous ne serez pas payé mais avez la garantie après signature d'un contrat, que de nombreux crimes puni par les lois Républicaines seront autorisées par le nouveau gouvernement mandalorien !

Le discours faisait place au silence comme si tous les fourbes du bar réfléchissait à l'offre. Madurk restait debout bougeant la tête un coup à droite, un coup à gauche, attendant la moindre réponse. Il appuya ensuite furtivement sur un bouton placé sur l'avant bras de son armure. Ce simple geste envoyait un message d'urgence à la navette par un simple mot "help". Dommage puisque Faliel et Kodiak n'étaient pas à bord du vaisseau, plutôt à l'extérieur entrain de revisionner la mécanique du véhicule. Ils attendaient surtout un message par comlink.

-Dis tu connais à la différence entre un Bantha et un wookie ?

-Non... Passe moi la clé à molette à la place !

Passant le temps par quelques blagues de mauvais goût... Au même moment, dans la cantina, les hommes laissaient entendre un soupçon de réponse.

Carl vu surpris par la réponse du Mandalorien, plutôt bien surpris...

-« C’est intéressant tout ça mon gars, mais les mandalos ont pas un code d’honneur, tu parles de quoi comme lois et crimes ? «

Il leva son bras. Et fit un claquement de doigt.

-« Hey, les couillons la bas, venez par ici. «
-« Carl pas devant tout le monde... »
-« Ouais, ouais, aller voir devant le bar, t’as déjà vu un Mandalo seul toi ? Moi non.
Et moi je vais m’occuper de notre ami. D’accord ? »
-« D’accord. »

Carl posa sa main dans le dos du Mandalorien.

« Tu permets qu’on aille s’installer à la table la ? T’es plus vraiment en position de discuter hein ? Même si t’appel tes potes. Le moindre faut pas et t’es mort. Je pense qu’il faudrait mieux que tu discutes avec moi. Le patron ici, c’est moi. Enfin ya l’autre Rodien la bas. Mais bon ya pas de quoi avoir peur de ses hommes. »

Les Rodiens virent les hommes de Carl s’engager dehors. Le chef fit un signe tête diriger vers le groupe d’hommes. Puis avec sa main désigna les trois autres Rodiens, et puis posa son index sur la table expliquant qu’il rester ici.

« Le chef veut qu’on suive ces hommes, aller on y va. Chef, vous voulez pas que l’un de nous reste avec vous ? »

Il grimaça, et frappa du point sur la table.

« Okay, okay. »

Il sortirent tous les trois ... sept hommes a la recherche d’un autre Mandalorien était désormais devant le bar armé en circonstance.

Carl répondit alors :

« Ouais, ouais, c'est bien du blabla tout ça. Tu sais que t'es marrant toi ? Sachant que vos propres esclaves entrent dans l'armée Mandalorienne. Vous êtes esclave de vous-même ? Et tu veux que j'entre la dedans ? T'es pas bien toi. Moi, tout ce que je veux, c'est du pognon. De la thune ! Tu comprends ? Ici, le patron c'est, moi j'ai tout un petit trafic ici. J'te propose un truc. T'appelles tes potes. Vous venez tous ici. On va dans la salle arrière et on discute. Okay ? »

Il leva la main pour appeler une femme du service.

« Ramène moi le menu spécial s'il te plait, chérie » il lui fit un clin d'oeil.

« Tu veux me manipuler comme tu veux manipuler les autres couillons de Républicain. La loi ici, c'est moi. Tu comprends ? »

« Voilà monsieur, menu spécial. » elle déposa derrière le bras de Carl, un paquet d'une quarantaine de centimètre. Un fusil blaster ? Une matraque ? Aller savoir...

Il se leva, main sur le paquet comme sur une gâchette.

« Appel tes potes, ya une réunion dans l'autre pièce. »

il se leva et se dirigea de l'autre coté. Tira un rideau, une sorte de drap qui recouvrait la longueur du mur, un porte était là. Il ouvrit avec un code magnétique. Et passa cette dernière.

La salle est simple, très simple : deux étagères, une cantine. Une table au centre. Une quinzaine de chaises. Il avait donc l'habitude de recevoir de la populasse. Chef de la résistance ? Peut être. Mais contre quoi ? Pour qui ? Deux gardes à l'entrée viennent se poster à l'intérieur, de chaque coté de la porte.

« Installa toi. » il déballe le fusil. Et le pose sur l'étagère.

« Carl Hoste, patron de ce bar et d'un charmant groupe de... de.... comment dire ? ... J'ai mon petit trafic quoi. »

Le criminel intéressé que par l'argent mit de côté l'offre de Madurk, enfin c'est ce que le héros pensait.

"Putain mais y me casse les burnes !!! Il est jamais content, j'ai l'impression de tourner autour du pot avec ce blaireau !"

Une femme qu'il venait alors d'appeler donna un paquet à Carl. En tant que soldat, Madurk devint prudent et observa un petit moment le colis tout en écoutant Carl.
Le mando fît un signe à son équipier près de la porte pour signifier sa présence désormais utile à ses côtés. Lone s'exécuta alors et se rapprocha de son chef.

-Alors, Madurk ?!

-Je n'ai toujours pas demandé l'essentiel de ce qui nous amène ici. A la place j'ai fais une campagne de recrutement. C'était la seule alternative à ce moment.

-T'as même pété un plomb à un moment, ce n'est pas que j'ai peur de mourir au combat, mais j'ai failli me chier dessus... Où nous emmènes t-il ?

-Je l'ignore... Il veut qu'on se rassemble

Madurk sortit son comlink pour contacter ses autres hommes positionnés à l'astroport.

-Krrrr... Vous me recevez ? Ici Madurk !

-Krrr... Commandant ?! Vous avez enfin besoin de nos services pour tout faire sauter ?

-Non... Ou peut-être que oui... On verra. J'ai besoin de vous ici immédiatement. Venez me rejoindre à la cantina "Morbac la morfal" dans la basse ville. Vous ne pourrez pas l'a manquée, essayez de garer la navette derrière le bâtiment. A l'entrée il y a sept gardes prêt à tirer sur le moindre soldat autant Républicain que Mandalorien, alors faites attention et dites leur que vous venez de la part de "Carl". Exécution ! Krrr...

-A vos ordres ! Fin de transmission ! Krrr...

Les deux mandos qui suivaient Carl firent leur entrée dans une salle cachée. Une salle très simple. L'homme leur demanda de s'asseoir, ce qu'ils prirent la peine de faire. Le moindre repos n'était pas de refus dans une mission aussi dangereuse que celle là. Carl venait d'annoncer qu'il était patron de bar, le mystère étant levé sur sa réputation et le pouvoir qu'il avait par rapport aux autres vauriens de la cantina.
Il déballa une arme du paquet, ce qui n'étonnait pas Madurk...

-T'es quoi toi ? Un trafiquant d'armes ? Rien que pour ça, tu devrais savoir que les mandaloriens vouent un culte aux armes à feu. Contrairement à la République ravit de vous faire la peau. Bref, là n'est pas la question ! Pourquoi nous as-tu amenés ici ? T'as peur que quelqu'un te trahisse en écoutant notre conversation ?

Lone, quant à lui, restait silencieux et observait la situation. Les mandos ne savaient absolument pas ce que leur voulait Hoste et ce qu'il attendait d'eux.

Il ria.

« Aujourd'hui c'est mon jour de chance les amis. Mesdemoiselles. Je vais vous proposer quelques choses avant d'accepter votre petit manège. C'est simple. Vous avez vu ce putain de Rodien dans la salle ? Je n'ai pas peur de lui loin de là. Mais si je vous tue devant lui, il pourrait venir me piquer mon butin. Et j'ai pas trop envie de salir la salle par là. Vous comprenez la salle doit rester un minimum acceptable pour les clients. Je leur dois un minimum de confort. Vous savez que le sang, tout le monde ne le supporte pas.
Et ce gars là, même s'il parle pas. Il est toujours dans mes pattes. Je vous offre un avant post ici. A condition vous le butiez pour moi ? »

Il reprit le fusil en main et mit en joue le collègue de Madurk. Il regarde à travers le viseur tout en tripotant le fusil.

« Moi, trafiquant d'arme ? Tu me prends pourquoi ? Un Républicain ? Qu'est-ce que tu veux gagner avec des armes ? Moi je fais tuer. Et on tue pour moi. C'est simple. Tu me dis qui tu veux que je tue. J'lâche une annonce et bang, deux jours plus tard. Ya plus personne. C'est comme ça ici. Tu sais, les républicains, c'est tellement des hypocrites que tu peux gagner plein de frique. Tout ce qu'ils veulent c'est le monopole. Pourquoi ils nous enfermeraient en sous-sol sinon hein ? »

Il reposa l'arme sur la table.

« Toi là-bas, vas me chercher le chef des Rodiens pendant que les couillons sont dehors. On va le chatouiller un peu. »

Le garde sortit de la salle, tapota sur l'épaule d'un gars à une table. Il y en avait deux. Il fit un signe de tête en direction de la table du Rodien. Les trois se dirigèrent alors vers la table du muet. Sur ce coup, ça arrangeait beaucoup de monde. Les deux se mirent derrière lui pendant que l'autre le désarmer. Puis il lui mit un coup dans la gorge de quoi le calme. Un peu agité la petite bête.

« Ne vous inquiétez pas, sécurité. Il n'a pas payé ça note depuis six mois. Profité de votre collation le temps qu'on s'occupe de lui. Peut être qu'après cela sera votre tour. Avez vous payé récemment ? »

Ils l'emmenèrent juste que dans la salle. Et l'attachèrent à une chaise.

« Alors, l'ami, ça fait un certain temps que tu squattes mon bar et en plus tu te permets de me faire concurrence ? Haha. Je te présente deux petites mandalos qui seront ravie que j'accepte de les aider dans leur quête du pouvoir. Et moi j'ai besoin de pognon. »

Dit Carl en s'adressant au Rodien. Il reprit le fusil en main.

« Euh, vous avez pas moins bruyant? »

Dit-il en regardant Madurk et son petit ami.

-Quoi ?! Tu nous proposes un putain de boulot de tueur à gage ?! Dit Madurk en frappant sur la table.

L'arme de Carl se pointa ensuite en direction de Lone.

-Si je peux me permettre ? Tu me menace, moi ?! Un mandalorien... Je pourrais tout aussi bien me faire sauter avec une grenade et tout le monde ici présent dans la salle crèverait avec moi.

-Calme-toi Lone ! Je réfléchis...

Carl posa son arme et ordonna à un de ses hommes d'aller chercher le chef des rodiens se trouvant actuellement dans le bar. Peu après, plusieurs hommes arrivèrent, plutôt agressif. Ils attachèrent le rodien apparement stréssé du sort qu'il pouvait lui arriver.

"Il veut que je bute ce rodien sans défense ? Il a pas tout pigé ce mec ! Un mandalorien affronte loyalement ses adversaires."

Madurk fît un geste de la tête en direction de Lone, les deux mandalos dégainèrent leur arme.

-Je n'utilise jamais l'arme d'une autre personne. Quand bien même mon blaster serait plus bruyant, je me sers que de lui. Si tu ne respecte pas ta parole après l'éxécution de ce rodien, Lone se fera une joie de faire feu sur toi. Je déteste que l'on joue avec moi et ce petit jeu a assez duré !

Madurk se mit devant la futur victime qui voyait sa vie défilé devant lui. Cela dégoutait le héros. Il mit son arme en joue, visant la cible attaché...

-Fais ça vite Madurk, ça salit notre race ce genre d'exécution...

Le héros tira un coup de blaster...

-Rassurez vous ! Les Mandaloriens ne sont pas ingrats. Contactez moi par comlink dès que vous aurez des informations qui puissent faire avancer ma mission.

Les hommes de Carl laissaient ainsi libre passage au signe de ce dernier. Les Mandos partirent ainsi sans rien demander d'autres. Après leur sortie du bâtiment, le jeune Kodiak se permit de poser une question.

-Et maintenant chef... On fait quoi ?

-Attendre. On doit attendre. C'est le seul loisir des soldats et inutile de se faire repérer.

Les équipiers du héros ne posaient pas plus de questions. Ils étaient passé à l'arrière de la cantina discrètement pour rejoindre leur vaisseau. A leur entrée dedans, Lone allait se reposer comme s'il était las d'avoir risqué sa vie aujourd'hui. A la difference d'un champs de bataille ou le "fonce dans le tas" est appliqué, c'est que la situation avec Carl était basé sur la maîtrise de soi. Madurk prit sa place sur le siège du co-pilote pour allumé par la suite, un écran diffusant des chaînes hertziennes. Les informations de Taris passait à ce moment là.

-Hey les gars ! Madurk interpella ses guerriers

-Qu'est ce qui se passe chef ?! On nous attaques ?! Montrez les moi que j'aille faire un massacre ! Kodiak parlait toujours avec un taux d'adrénaline qui lui était propre.

-Calme tes ardeurs... C'est les informations ! Ils disent que le Général Arvel Antilles des forces républicaines a mené une opération de grande envergure sur Ondéron et que les Mandaloriens perdent peu à peu du terrain.

-C'est de la propagande ! Ils veulent augmenter le moral des citoyens de la République !

-Je le sais. Néanmoins cette armée de renforts n'est pas à exclure. Cela voudrait dire aussi que notre mission spéciale sur Ondéron a été mené en vain ! Avec tout ça, on est sûrement repartis pour retourner là-bas. Profitez bien du moment présent car il pourrait être le dernier.

Madurk s'assoupit au fil que le temps passait laissant le calme et le repos s'immiscer dans son équipe. Mais pour combien de temps ?

Ambiance plutôt calme dans l'appareil, c'était tant mieux, un peu de repos ne fait pas de mal, même à de valeureux mandaloriens. Et ce contrat qu'ils venaient de décrocher, une vraie occasion pour eux de prendre un avantage sur la république.
Il faisait déjà sombre sur la planète/ville semblable à Coruscant. A cette heure si, les gens du quartier sont chez eux, à regarder les informations en holoprojection. Et les nouvelles d'aujourd'hui étaient visiblement l'avancée républicaine sur le sol Ondéronien. Cette nouvelle n'était pas du gout de tout le monde sur une planète partagée entre mandaloriens, républicains...et siths, bien que leur présence passe plus pour un mythe qui fait peur aux enfant plutôt qu'une menace si sérieuse.

Mais le calme ambiant fut coupé deux heures avant le levé du premier Soleil. Celà avait laissé le temps à l'équipe mandalorienne de se reposer un temps soit peu. En effet, une communication via comlink arriva tout droit chez Madurk qui fut réveillé dans un sommeil semi végétatif. Une bonne nouvelle, c'était Carl:

Eh les quatre tantouses là, on a quelque chose à vous proposer qui pourrait bien arranger nos affaires, et certainement les votres. Dans les quatiers nord du secteur, se trouve l'antenne principale de communication républicaine. La chance, mise à part bon nombre d'employés et quelques soldats républicains mals formés, ya pas grand monde dans le bordel. Si vous arrivez à pénétrer dans le batiment, shunter deux-trois cables qu'on vous indiquera et y placer un appareil qu'on vous donnera, alors on aura tout gagné.
Je pourrait laisser passer quelques....marchandises sur le territoire en passant de faux messages à la république. Comme nous sommes en bons termes avec les mandaloriens, vous nous laisserez faire, et en plus, vous, vous prendrez un avantage stratégique sur la république qui sera coupée du reste de la galaxie et de ses enforts surtout.

Alors? Je suis pas un génie?!

Préparez vos affaires et rendez-vous au marcher le plus proche. Un gars en bure sombre vous attendra pres de l'étalage en bois de "Momo". Vous recevrez tout ce dont vous aurez besoin pour l'opération.

Le sommeil des mandos fût troublé par un message de Carl qui leur donna enfin une information et plutôt une bonne d'ailleurs. Rien à redire sur son expliquation qui était détaillé. Un simple hochement de la tête suffit et la communication fût coupé. Madurk réveilla ses collègues tous l'arme à la main comme s'ils risquaient une attaque pendant leur repos.

-Debout les gars ! Il tapotait sur leur casque.

-On a du travail !

-Ouuuaa... Comment ça on a du boulot chef ? Tout en baillant et en s'étirant, Faliel s'exclama.

-Notre première vraie mission sur Taris ! A partir de là, le sang va couler !

Les autres soldats prenaient le temps de se réveiller tout en écoutant leur chef. A la fin du briefing, les mandalos sortaient de la navette pour se diriger vers le marché. Prudence s'imposait toujours bien qu'étant dans la ville basse et que les républicains n'y étaient pas légion. La population était tout de même amoindrie par rapport à la journée puisqu'à cette heure ci, la plupart des gens dormaient. Le moindre espion en filature serait donc facilement repérable. L'escouade qui continuait toujours sa traversée entre les grands
immeubles finit par arriver au marché.
Les marchands préparait leur stand à
ce moment. L'activité était par conséquent, mouvementé et les travailleurs étaient plus occupé dans leurs tâches plutôt qu'à regarder des étrangers en armure se balader.
Madurk observait l'endroit pour trouver le lieu de l'objectif qui fût facilement repérable car enfin de compte, on voyait plus facilement l'homme en bure que l'étalage de Momo lui-même. C'était le seul type louche habillé comme ça.
Les quatres hommes se dirigaient vers le contact en ne montrant aucun signe d'agréssivité.

-Nous venons de la part de Carl ! Il paraît que vous avez quelque chose pour nous ?!

Le jour venait de pointer le bout de son nez sur la grande place marchande qui se remplissait de plus en plus à mesure du temps. Les commerçants installaient leur étallage de fortune ou plus moderne, d'autre, clients cette fois-ci, faisaient le tour du marcher pour repérer les futurs bons plans. Ici, tout était exposé, pièces de fonceurs, épices en tout genre, matières premières, armes cachées par des légumes et autres drogues en couverture de quelques gizkas.

Le bruit en plus de jour venait s'ajouter à la fête et bientôt le groupe de mandaloriens s'approchaient de l'homme à la bure sombre. Il était tête basse, il ne bougeait pas et on eut cru à un épouvantail à côté de l'étalage de "Momo" qui, soit dit en passant, vendait de très beau légumes.
Bien qu'ils ne pensent le contraire, les mandaloriens étaient observés. Que venaient-ils faire ici ces bougres? La république n'est plus, place au régime mandalorien? Des questions, en toutes les langues possibles et imaginables.

Citation :

-Nous venons de la part de Carl ! Il paraît que vous avez quelque chose pour nous ?!

L'homme leva la tête lentement. Madurk et ses collègues pouvaient voir une face d'humain amochée par le temps. Des cicatrices comme jamais on n'eut pu en voir, deux yeux asymétriques, tremblant légèrement. Cet homme avait une moitié de bouche cousut, l'autre partie lui permi de prononcert ces quelques mots:

Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuut! Ne pas prononcer son nom! Non non non surtout pas! Je sais qui vous êtes, je sais qui vous envoie, ne parlez plus je vous en prie. Si on me voit avec vous, je suis un homme mort.

La tour de communication se trouve sur l'autre face de la planète, j'espère que vous avez un vaisseau, sinon vous allez devoir marcher. Là, vous faites comme vous voulez, mais il ne faut pas qu'on vous voit! Si on vous voit, on sonnera l'alarme et toute la galaxie sera prévenue, la mission sera un echec. Alors Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuut! Vous commanderez la spécialité de Nar Shaddaa à Momo à côté. C'est un trèèèèèèès beau légume qui vous permettra de couper la république de Taris et de notre côté, on pourra feindre la communication vers l'extérieur. Alors dépéchez-vous!

Et si vous voulez avoir une chance de prendre la planète, il faudra faire vite! Car ils vérifient tous les circuits une fois tous les deux mois [ici, je lancerai un dé tous les 15 jours dans un topic à part], et s'ils se rendent compte de ce sabotage, ils chercheront les coupables!

Alors viiiiiite!

Puis, l'homme défiguré s'en alla à toute vitesse dans une ruelle sombre.
Momo, quant à lui, tournait la tête lentement vers les mandaloriens, visage passif.

Habitué à voir des soldats mutilé par la guerre, le visage de l'homme ne gêna en aucun cas les mandaloriens impassible à son apparence. Ils avaient tout de même le doute que cette personne fût la victime de quelques tortures au long de sa vie. Plusieurs choses ne semblaient pas avoir été causé par l'écoulement du temps. Une première pensée traversa l'esprit de Madurk.

"Au moins avec une gueule pareille, ce type n'a pas l'air d'être une balance"

Et aux premiers mots de l'homme en bure, le héros rétorqua...

-Ne t'éxite pas pépé ! Je comprends ta crainte, mais le simple fait que tu sois venu ici est totalement contraire à ce que tu viens de dire car tout en sachant que c'était risqué, tu es quand même venu. Alors soit t'es maso, soit ton cerveau ne fonctionne plus vraiment...

L'homme apparement bouleversé ne laissa pas parler plus longtemps les mandos et ces derniers écoutèrent la fin de ce qu'il avait à dire. A la fin de la discussion, il prit ensuite ces jambes à son cou pour fuir entre les grattes ciel qui couvraient sa retraite.

-Et ben en matière de fous, on est pas mal servit chef !

-ça doit être ta gueule qui les attires Kodiak.

Madurk se diriga vers Momo entrain de ranger ses marchandises sur l'étalage. Puis le héros appliqua ses instructions...

-Je voudrais la spécialité de Nar Shaddaa s'il vous plaît.

Momo regarda de droite à gauche sans représenter le moindre signe suspect puis passa ses bras sous le comptoir pour récupérer un paquet qu'il donna au jeune officier.
Le héros et ses hommes retournèrent en direction de la navette pour continuer leur quête.

-Nous avons peu de temps et j'aurai besoin de vous jamais plus que maintenant. C'est l'honneur de notre unité qui est en jeu !

Le valeureux guerrier encourageais ses hommes tout le long du chemin sur cette mission périlleuse et à la fois un défi pour des hommes prêt à mourir pour leur patrie. Ils ne tardirent pas à arriver à leur navette garé près de la cantina.
La journée commençait et l'activité des citoyens devenait de plus en plus intense depuis leur départ au marché. Les mandos prenaient leur place dans le vaisseau, tous à leur poste et prêt au décollage.

-Nous nous poserons sur un gratte ciel prêt de la tour de communication. Il ne faut pas que nous soyons trop prêt ! On ne doit pas oublier que nous sommes à bord d'un vaisseau mandalorien et que les républicains n'hésiteront pas à tirer dessus ! Surtout que ce n'est pas un vaisseau de combat et son artillerie ne ferait peur qu'à des sauvages.

-En gros on fait quoi ?

-Tu nous maintiens assez haut dans le ciel pour être invisible à l'oeil nu. Ensuite tu fais comme j'ai dis lorsque nous serons prêt de la tour. Le vaisseau ne peut pas être repéré au radar, autant par les nôtres que par les leurs, puis avec le nombre de véhicules qui circulent, ça ne changerait absolument rien !

Le vaisseau mando décolla dans une explosion retentissante des réacteurs puis prit son envol pour l'autre bout de la panète.

-Décollage réusit chef ! Je maintiens la trajectoire !

-Temps d'arrivée ?

-Entre vingt et trente heures. Malheureusement, cela prendrait moins de temps si on passait par l'espace mais la zone orbitale est saturé de vaisseaux républicains...

-On est plus dans la zone de sécurité que couvre le vaisseau mère stationnant au dessus de Taris, Madurk !

-Bien ! Réveillez moi lorsque nous serons prêt de la tour, je vais me reposer

Le héros décrocha sa ceinture pour aller à l'arrière de la navette, puis ce dernier s'assoupit malgré les bruissements du moteur.

HRP: Officiellement, il est inutile de creer un deuxième post après 24h d'attentes en temps réel pour la suite du RP donc j'édite celui la même.

Plusieurs heures ont passés depuis le début du voyage vers l'objectif de l'unité spéciale mandalorienne. Chacun est occupé de manière à ce que tout se passe bien. Avec les divers réparations et vérifications du vaisseau. Madurk s'était réveillé depuis une petite heure déjà et préparait son équipement. Les longues heures de repos étaient nécessaire à la bienséance de la mission.

-Nous sommes arrivés Madurk !

-Applique les consignes !

La navette commença sa chute du point culminant où elle se trouvait dans le ciel pour enfin sortir des nuages et aperçevoir la grande cité toujours aussi mouvementé. La tour de communication était la bâtisse la plus visible de la zone, ce qui arrangeait les mandos pour atteindre leur cible. Le véhicule atterrit sur un des nombreux immeubles entourant la tour, faisant bien attention à ce qu'il y est aucune présence sur ce même endroit. Les réacteurs s'éteignirent laissant la poussière retomber sur le sol.

-On est arrivé les enfants.

-Pas de problème jusque là, donc tout est bon alors.

-C'est vite dit chef ! On a quasiment plus de carburant. Un dernier voyage et ce sera fini ! On devra ensuite retourner sur le vaisseau mère.

-On sera peut-être mort avant...

-Bon fermez la ! Il nous faut un plan ! On ne peut pas rentrer dans la tour comme ça. On va essayer de trouver des vêtements léger pour camoufler nos armures, je ne vais pas risquer de perdre nos seuls moyens défensif alors nous ne les enlèverons pas. Dès qu'on est passé à l'intérieur, ce sera plus tranquille que dehors si on doit tirer sur quelqu'un.

Les mandos sortèrent du vaisseau pour prendre l'ascenseur du toit qui menait à tout les étages.

-Appuis sur un étage au hasard. De toute façon on doit dépouiller des civils pour se camoufler.

Le soldat frappa de son poing fermé sur un des boutons et dans un tremblement, l'ascenseur descendit tout aussi vite. Un petit bruit aigu indiquait l'arrivée.

-C'est déjà fini ?

-C'est le problème de la ville, les gens font tout trop vite !

-Vos gueules ! Quelqu'un arrive ! Restez derrière le mur ! Si il voit des mandos se trimballer dans un couloir, il va avoir peur.

Un homme qui semblait être de classe sociale moyenne rentrait chez lui. Sortant ses clés pour ouvrir la porte de son appartement. Il ne semblait pas avoir remarqué la présence des mandaloriens caché quinze mètres plus loin dans un angle perpendiculaire à l'ascenseur.

-C'est le moment ! Il a tourné le dos pour ouvrir sa porte. On va en profiter pour le taxer. Couvrez moi !

-Pourquoi on tire pas ? C'est plus simple.

-Abruti ! Tu veux alerter tout les voisins ? Cela doit être un cas de force majeur uniquement !

Madurk avança discrètement pour assomer le civil avec son arme...

Si l'action furtive réusit:

Le guerrier assoma violemment la personne qui alla s'étendre sur le sol. L'officier prit les clés encore accrochés sur la serrure à peine débloqué.

Si l'action furtive échoue et que le civil repère Madurk:

-Merde il s'enfuit !

Madurk sortit son blaster et tira une sommation pour éliminer l'individu.

Marduk m'a d'mandé de lui lancer les dés, alors voici :

Jet d'attaque furtive de Madurk sur le civil : 1d20+2+1 contre CA de 12-1[modif dextérité] (car il ne s'y attend pas, donc ne peut pas esquiver)

Le membre 'The Hand of Doom' a effectué l’action suivante : Lancer de dés

'd20' : 2

Résultat du jet d'attaque :

2+2+1 = 5, CA civil supérieure, Madurk rate l'attaque.

Le civil s'enfuit Madurk réessaye d'attaquer : 3 jets d'attaque -10 (tir avec BlasTech T-30 considéré comme blaster à répétition) contre CA 12

Le membre 'The Hand of Doom' a effectué l’action suivante : Lancer de dés

'd20' : 7, 3, 1

Résultats des jets d'attaque :

Tir 1 sur civil : 7+3+1-10=1-->CA civil supérieure, Madurk ne touche pas
Tir 2 sur civil : 3+3+1-10=-3--> CA civil supérieure, Madurk ne touche pas
Tir 3 sur civil : 1-->échec critique --> CA civil supérieure, Madurk ne touche pas

HRP : Désolé Arvel c'tait pour dépanner, donc tu interprètes comme tu veux ces jets de dés soit le civil s'enfuit et déclenche l'alarme, soit les potes de Madurk attaquent...J'ai pas lu le topic entier et je dois me casser donc édite

Trois tirs du mandaloriens ne suffirent pas à toucher le civil qui s'échappe à une vitesse folle, prend l'angle du couloir et devient vite invisible, que ce soit pour Madurk ou pour ses collègues.
Seul problême qui se pose à eux, c'est bruit du fusil. Loin d'être inaudible, les tires de blaster réveille l'étage où se trouve Madurk, l'étage du dessus et l'étage du dessous, et ça devient vite la cohut. Les gens sortent sur le pallier avant de rentrer encore plus vite à la vue des mandaloriens. En y réfléchissant, ils auraient mieux fait d'enlever leur armure car maintenant, il est fort probable que la bande de civils aient prévenus les autorités locales, voire la république.

L'initiative est aux mandaloriens qui n'ont pas de chance avec les dés.

Laisse moi décider de si tu passe dans le batiment ou pas, si tu arrive à te changer ou pas, à t'enfuir ou pas, à être suspect ou pas. Merci ;-)

Jet de dé 2 pour tentative d'intimidation DD15 car ya quand même un avis de recherche.

1(cha) + 0(perc) + 1d20