Nom : Nerg’Haal
Prénom : Melkor
Désormais connu sous le nom de Darth Saadis
Âge : 47 Ans
Sexe : Mâle
Race : Humain
Métier/Rang : Membre du conseil puis seigneur noir des Sith
Groupe/Faction : Jedi puis Sith
Description physique :
Le Jedi Nerg’Haal était un homme grand et rassurant, il dégageait une puissante aura ésotérique qui donnait envie de le connaître, de le comprendre. Paré de longs cheveux qui lui tombaient sur la poitrine et d’une barbiche touffue et hirsute, Melkor affichait un côté bourru au grand cœur. Au sein du temple Jedi, il était souvent vêtu de sa bure de Jedi d’académicien, de couleur bleue, de ses bottes en synthécuire allégé et de gants de la même matière, préférant une tenue alliant souplesse et légèreté quand il partait sur le terrain. Le visage effilé du Jedi était toujours encadrée de ses longs cheveux et de son épaisse barbiche, laissant percevoir un nez fin et discret et des yeux délicats et perçants. Le seigneur Sith qu’il est devenu pousse à l’extrême l’occultisme qui caractérisait le Jedi en s’enveloppant scrupuleusement d’une robe noire très longue, pourvue d’une capuche.
Description mentale :
La psyché du Jedi fut très complexe, Melkor dès son plus jeune âge a été attiré par les mystères de la vie, le phénomène naturel qui permet à un corps de s’animer. Cette passion scientifique lui vint de son père, un bio-ethnologue renommé qui arpenta les lieux méconnus de la galaxie pour étudier la migration des populations de la bordure extérieure jusqu’au noyau profond. Le jeune Melkor fut un curieux émerveillé par la beauté sans limite de la nature, évoluant dans l’enclave de Koonda aux nombreux paysages verdoyants, qui lui donnèrent matière à réflexion. Le Jedi Melkor commençait a mieux cerner la mécanique de la vie, alimentée par une énergie inépuisable et immuable : la Force. Il se passionna pour l’étude de ce fluide omniprésent et se spécialisa dans son utilisation, choisissant la voie de consulaire Jedi quand sa formation fut terminée. Devenant ainsi un scientifique Jedi très brillant, mais également un homme de terrain efficace, Melkor s’intéressa à l’histoire de la Force dont les premiers schismes remontaient à quelques milliers d’années au paravent, établissant une scission entre côté clair et obscur. Melkor était habité par une forte sensibilité à la souffrance, répugné par la douleur d’autrui, combattant pour les faibles et les victimes, il fut un Jedi passionné et attentif au monde qui l’entourait. C’est certainement ce qui l’a conduit à prendre part au conflit mando-républicain contre l’avis du conseil, formant ainsi un mouvement activiste qu’il nomma « Les croisés », regroupant tous les Jedi souhaitant mettre fin aux maux des populations prises entre les deux feux. C’est malheureusement à cause de cette ardeur qu’il avait en défendant des êtres vivants qu’est né le seigneur noir, perverti par la puissance corruptrice du côté obscur, devenant un être abject, tout le contraire de ses aspirations idéologiques. Saadis est une parodie de scientifique, dont l’unique but est de reproduire la vie en usant de méthodes cruelles et tortionnaires, manipulant le côté obscur et l’alchimie Sith comme personne, créant une galerie de monstres abominables et grotesques.
Histoire :
I - La vie à Khoonda
Melkor Nerg’Haal vint au monde sur l’arborée et verdoyante Dantooine en l’an -4019. Né d’un père scientifique, l’ethnologue renommé Enil Nerg’Haal, et d’une mère économiste, Nilii Lumiran, qui se marièrent peu après sa naissance. La famille vécut confortablement sur les salaires des deux parents et coula des jours heureux dans un ranch Dantari du domaine Nerg’Haal, au côtés de Zeloth leur chien kath et de leur troupeau de kyvoks, une variété d’herbivores Dantari proche du kybuck très appréciée pour leur vitesse. Melkor fut très proche de ses parents durant ces années de bonheur et sa curiosité pour le monde ne fit que croître, son père s’attela à l’éduquer et à alimenter son intérêt intellectuel. Le jeune garçon se révéla alors assez spécial, plus intelligent que la moyenne des enfants de son âge et doté de facultés étranges, l’avenir de Melkor se dessinait lentement, au déplaisir de ses parents qui le voulaient successeur des travaux de son père. L’année -4013 marqua un tournant dans la vie de Melkor, Arial Septimus le maître Jedi et ami de Enil, prit conscience des dons du petit, et entama une procédure de demande de formation auprès du conseil de Dantooïne qui accepta de prendre en charge l’enfant, en percevant sa grande sensibilité à la Force. Les relations entre la famille Nerg’Haal et le conseil se détériorèrent dès lors, Enil souhaitant faire marcher sa progéniture sur ses traces. Mais le jeune Melkor était excité de commencer sa carrière de Jedi et remercia vivement le maître Septimus, avec qui il développa un lien d’affection fort.
II - Le départ pour l’inconnu.
Melkor passa deux années sous la tutelle du maître Septimus, avec d’autres apprentis. Sa soif de savoir était sans limite, ce qui attendrissait son vieux maître et donnait lieu à de longues discussions sur la nature des choses. Malgré son jeune âge, l’enfant se posait beaucoup de questions existentielles, sur la création de l’univers, des espèces intelligentes, des espèces animales, et du grand mystère que constituait la vie. Au fil de l’avancement de sa formation, dévorant inlassablement des ouvrages scientifiques et historiques, l’apprenti Jedi qu’il était abreuvait son esprit de connaissances et trouvait des réponses à certaines de ses questions. Il finit par se spécialiser en biologie, étudiant les corps de petits animaux de Khoonda avec son maître qui l’encourageait à continuer. Il développa de manière similaire sa maîtrise de la Force avec une série d’exercices quotidiens qui lui permirent d’être l’élève le plus prometteur de l’académie Dantari, dont les membres du conseil estimaient qu’un tel talent devrait être mis entre les mains du grand conseil Coruscantii. Au début attristé de l’apprendre car devant vivre loin de ses parents, il fut enchanté quand son maître Septimus lui permit de vivre ses derniers mois sur Dantooïne avec eux. Ceux-ci s’étaient résignés à accepter qu’il ne soit pas un grand ethnologue, voyant que la voie du Jedi le ravissait.
III - Conte et rencontre.
Les lumières permanentes de la planète qui ne dort jamais et son environnement ultra urbanisé effrayait un peu le jeune Melkor, ce monde était radicalement l’inverse de ce qu’il avait connu jusqu’alors. Le maître Septimus, qui l’accompagnait durant son transfert au temple Jedi, lui contait l’histoire d’un des plus grands Jedi de l’ordre, le vénérable maître Odan-Urr, un chevalier Draethos qui tentait d’échapper à sa destinée de combattant en vivant à travers ses nombreux livres, mais dont le courage et la force une fois sur le terrain, permirent de vaincre les forces d’un être terrifiant, le monstrueux Naga Sadow. Septimus lui apprit également que Odan-Urr était celui qui avait fondé l’immense bibliothèque d’Ossus et que dans sa grade sagesse, il édicta le code Jedi, doctrine sous laquelle tous les représentants de l’ordre étaient désormais réunis. Cette histoire captiva Melkor au plus haut point, fasciné par l’impact que ce personnage a eu sur l’ordre Jedi.
A son arrivée au temple, il fut chaleureusement accueilli par le conseil, qui discernait en lui un grand potentiel, et le plaça dans un groupe de jeunes gens très présent dans la Force. Il y rencontra Faara’hn Thur une Togruta de son âge, très vivante et énergique, volontaire et passionnée. Sa nouvelle amie était déjà une fine bretteuse pour son âge, triomphant à chacun de leur combats, Melkor préférait de loin l’étude de l’histoire de l’ordre, glanant un maximum d’informations sur Odan-Urr qui constituait son idéal Jedi. En parallèle sa grande réceptivité à la Force lui permit de maîtriser ce formidable outil très habilement , et de plus en plus rapidement. À l’âge de ses 11 ans, le maître Gwaeveth Jeäthil, une pointure du Conseil Jedi, prit en charge la formation du jeune Dantari, flatté et impressionné d’être confié à si grand Jedi.