Une rencontre inatenndue

Dax ouvrit les yeux lentement, allongé sur son lit de fortune. Dans son sommeil, il avait ressenti une petite fluctuation dans la Force, une présence autre que la sienne ou celle de Sigmara. Ce dernier d'ailleurs venait d'entrer dans la pièce.

- Tu as ressenti toi aussi ?
- Oui maître. C'est l'heure du nouveau quart ?
- Oui, c'est à ton tour. Si les choses se compliquent, fais-moi appeler.
- Bien maître.

Dax se releva et sortit de la chambrée. Il se dirigea rapidement vers les sanitaires où il se rafraichit le visage pour bien se réveiller. Rapide coup d'œil dans la glace devant lui, les cheveux sont toujours en bataille, tout va bien. Sa tresse de Padawan lui manque un peu mais il est fier de ne plus la porter. Il sortit des sanitaires pour se diriger vers le poste de commandement de la citadelle d'Iziz. Poste de commandement est un grand mot car il ne s'agissait que d'installations vétustes avec quelques appareils de détection et d'écoute.

Dax se trouva un siège où il s'essaya. On lui donna les dernières nouvelles: des chasseurs de l'Alliance passent toujours de temps à autre en vol de reconnaissance et un énième ultimatum de reddition a été reçu. Bref, la routine. Dax ferma les yeux pour repenser à la fluctuation dans la Force qu'il avait ressenti quelques minutes plus tôt. Cela l'intriguait mais il sentait que le doute serait très vite levé.

Le soleil se couchait lentement et sa lumière se faisait de moins en moins vive au fur et à mesure qu'il descendait sous la cime des arbres. Mais le soleil n'était pas le seul à descendre sous la cime des arbres, un tas de ferraille à moitié en feu filait à une vitesse vertigineuse vers le sol de la planète. Quelques lumières au loin étaient les dernières traces d'un combat qui avait été vite bâclé par les croiseurs de l'Alliance. Un homme courait vers Dax et il finit par s'arrêter une fois arriver dans le poste de commandement.

"Le maître Jedi Sigmara veut que vous alliez enquêter sur le vaisseau qui vient de se crasher et secourir les survivants s'il y en a. Mais il a ajouté qu'il ne pouvait pas vous fournir d'hommes, pas pour le moment. Bonne chance."

Il repartit à son poste laissant Dax seul face à cette quête.

- Le maître Jedi Sigmara veut que vous alliez enquêter sur le vaisseau qui vient de se crasher et secourir les survivants s'il y en a. Mais il a ajouté qu'il ne pouvait pas vous fournir d'hommes, pas pour le moment. Bonne chance.
- Bien. Quel secteur ?
- Les coordonnées ont été transférées sur votre databloc.

Dax se leva de sa chaise et parti en courant en direction de la cours d'entrée. Il s'y arrêta et sorti le databloc de sa poche et ouvrit le fichier indiquant les coordonnées du site du crash. Il se trouvait à quelques kilomètres, un moyen de locomotion s'avère plus utile que d'y aller à pieds, même avec la vitesse de Force. Un mécanicien était en train de tripatouiller le moteur d'une motojet. Dax s'approcha de lui et l'appela.

- Cette motojet est en état de marche ?
- Quoi là tout de suite ?
- Il va de soi que ma question signifiait ça ingénieur.
- Euh bah les pompes à injection vont pas tenir bien longtemps ...
- Au moins une petite vingtaine de kilomètres ?
- Ah ça oui monsieur ! Je suis le plus assidu dans le travail que je fais. Il n'y a pas une motojet plus...
- Ouais, ouais, ouais, pousses-toi deux minutes ça sera bien gentil !

Dax sauta sur la motojet et mit les gaz. Il sortit de l'enceinte d'Iziz et placa son databloc sur le guidon. Il s'engouffra dans une région boisée à pleine vitesse. Étant un adepte de la Force, il n'avait pas de soucis à trouver son chemin entre les arbres et buissons à l'inverse des gens normaux dont la vitesse en fôret doit restée lente sous peine de chute mortelle. La fôret s'ouvrit sur une clairière où la carcasse fumante d'un chasseur N-1 nubien se trouvait. Dax freina et sauta de son véhicule. Il sentait une présence dans le vaisseau, la personne était vivante.

- Hé, rien de cassé là dedans ?

- Doucement R2... quinze secondes.

Le droïde astromecano s'agitait frénétiquement derrière moi. Il tournait sans cesse sa tête rouge en forme de dôme et lâchait des séries de sifflement frénétique depuis qu'on était passé dans l'hyperespace. Soit une bonne demi-heure et ça avait le dont de m'agacer. Je ne sais quel système lui indiquait que nous avions moins d'une chance sur un million de sortir en espace conventionnel dans un endroit sûr. En tout cas, son centre de comportement avait bien reçus le message. J'en suis peut-être responsable en même temps, pour lui avoir ordonné d'entré dans l'ordinateur de bord des coordonnées aux hasard. Pas une de mes meilleurs idées maintenant que j'ai du recul. Mais je ne savais pas vraiment où allez quand je me suis engouffrée dans ce cockpit, et ce magnifique droïde sortit tout droit des ateliers d'Industrial Automaton n'avait pas comprit que dans "aux hasard", je pensais quand même à une route hyperspatiale connue... pas un enchaînement de symbole suivant leur apparition dans le système du droïde.
Coincé trente minutes avec comme unité astromécanicienne un droïde ayant la chair de poule et ne sachant pas où le chasseur sortira d'hyperespace... quel pied !

- Prépare toi à me laisser les commandes à mon ordre, R2.

J'entamai une dernière vérification des système du chasseur N-1 tandis que les secondes du compte à rebours défilaient sur l'écran principal.... jusqu'à arriver à 0. Les étoiles s'allongèrent en de fine lignes blanche tandis que le vaisseau sortait de la sécurité relative de l'hyperespace. La bonne nouvelle était que je n'étais pas morte. La mauvaise était que je risquais de le devenir rapidement si je restais dans le coin trop longtemps. Devant moi des dizaines de frégates Munificent et de Destroyers Recusant bloquais l'accès à la planète. Et autour de moi... des dizaines de chasseurs. Par la Force, j'avais réussi à rentrer en espace conventionnel en plein milieu d'une escadrille de chasseur en patrouille !

- Commande manuelle, R2 ! m'écriais-je.

Je mis les propulseurs à leur maximum et le chasseur fit un bon en avant droit sur la planète. Je ne pouvais battre les chasseurs Predator qu'utilisait ces clowns à la vitesse ou à la puissance de feu. En revanche j'avais une agilité supérieur et la Force avec moi. Je resta à voler en ligne droite avec un droïde paniqué jusqu'à ce que les premiers tirs passent prêt de ma carlingue. Ces types avaient mis un sacré bout de temps à ce réorganiser. Et alors que je m'approchais des vaisseaux lourd, plusieurs autre chasseurs apparurent sur mon écrans devant moi. Je laissa la Force coulée en moi, cherchant un passage sûr à travers tout ces rayons ionisés... il y en avait pas. Et alors que je plongeai pour éviter les tirs venant de devant et de derrière, les batteries des vaisseaux lourds s'activèrent. Un tir de barrage inégalé avec pour cible un seul chasseur. Autant dire qu'avec ça et les chasseurs derrière moi je me suis vite vue finir en commette. Ce qui arriva alors que j'approchais de la stratosphère de la planète. Mon chasseur partit en toupie sous les sifflements affolé de l'unité R2. J'essayai rapidement de reprendre le contrôle de l'appareil, mais ils continua à tourner sur lui-même tandis qu'il pénétrait dans l'atmosphère à toute vitesse. Du coin de l'œil j'aperçus les tours anti-aérienne d'Iziz, et les murs de la ville elle-même qui disparurent en un rien de temps. Finalement la vitesse de rotation ralentit à quelques centaines de mètres du sol et je m'aida de la Force pour la stopper net. Le moteur droit était en miette et l'aile sur laquelle il était installé n'avais plus que la moitié de sa largeur originelle. J'entendis un dernier sifflement de R2, et puis ce fut le silence.

J'ignore le temps que je passa dans ce cockpit en lambeau, toujours est-il quand lorsque j'ai repris conscience, la carcasse brûlait toujours. Et moi je n'allais guère mieux. Mes oreilles bourdonnaient, ma vue était légèrement brouillée et je sentais ma tête tournée. Rien de très agréable. Ma main agrippa la commande d'ouverture du cockpit mais rien à faire, celui-ci refusait de s'ouvrir. Et avec la fumée que projetait les panneaux de contrôle en miette devant moi, je risquais fort de mourir asphyxier si je ne trouvais pas un moyen d'ouvrir cette foutue vitre.

- Eh, rien de cassé là-dedans ?

Bien je n'étais pas encore sourde, même si la voix m'apparaissait comme étant loin, très loin. J'étais bien trop faible pour articuler quoique ce soit et mon esprit ne fonctionnait que pour trouver comment me sortir de là. Je ne chercha pas longtemps. Mon sabrelaser arriva rapidement dans la paume de ma main et je me créa un passage sur le côté avant de dégager le reste du cockpit avec la Force. J'étais déjà sortit quand la vitre en transparacier retomba sur le sol. Enfin j'avais réussi à me rouler contre la carcasse de l'appareil et j'étais tombé sur le sol.

- Je sais pas, répondis-je faiblement entre deux grimaces de douleur. Mais un coup de main ne serait pas de refus.

C'est une voix féminine et jeune qui répondit à l'appel de Dax. Il ressenti un petite fluctuation de la Force quant il vit une lame de plasma argentée découper le fuselage de l'appareil en flamme. Par simple réflexe, le sabre de Dax s'alluma et il se plaça en position d'attente. La tension retomba quand il vit la tresse de padawan de la jeune fille qui venait de s'extirper de la carcasse du N-1. Il éteignis sa lame et se dirigea vers la jeune fille. Il la traina sur le sol pour aller l'adosser contre un arbre proche.

- T'es mal en point jeune fille ! Je suis le chevalier Oleysha. Détends-toi, je vais tenter de te soigner un peu avant de te transporter à Iziz.

Dax s'agenouilla devant la jeune fille et posa une de ses mains sur son front. Il entra en méditation afin de guérir les blessures de la jeune padawan. Il sentit afluer la Force en lui et se concentra sur les lésions de la jeune fille afin de les résorber, du moins partiellement. L'arrivée de cette jeune fille l'intrigua. Comment se fait-il qu'une padawan, seule, se retrouve sur Ondéron avec un chasseur N-1 en flammes. Il voulait lui demander ce qui lui était arriver mais elle devait reprendre des forces.

Tentative de guérison.
Force: 7
Difficulté: Facile, +3
Bonus RP: 2
Difficulté de la technique: -3

Seuil Final: 9

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'd20' : 14

Dax essayait de rassembler en lui la Force afin de guérir les plaies de la jeune demoiselle en détresse mais rien ne se passa. Le chevalier Jedi devait se sentir bête, raté l'une de ses meilleures techniques lors de la première rencontre c'était pas super. Mais il s'en remettrait sans doute.

La jeune fille quant à elle reprend ses esprits, ses blessures sont en réalité assez superficielles et la guérison n'aurait sans doute pas changer grand chose.

On peut cependant déplorer la destruction d'un chasseur et d'une unité astromech R2 partiellement détruite et calcinée. Le soleil était maintenant couché et la nuit se faisait de plus en plus sombre et fraiche sous les arbres tandis que deux des quatre lunes d'Ondéron étaient visibles à travers les feuillages.

Je le laissa me trainer loin de la carlingue dévastée, à vrai dire je n'avais pas vraiment le choix, mais lorsque l'homme voulu m'aider à me relever je repoussa sa main avec une brusquerie plus habituelle que intentionnelle. Je m'appuya contre le tronc de l'arbre et mon regard ce perdit par-dessus l'épaule de l'inconnu, sur la carcasse du chasseur Nubien et sur les restes de l'astromecano. J'ai l'impression que cela fait deux jours que j'ai quitté Coruscant, alors que j'aurais de la chance si ça faisait plus de cinq heures. En tout cas cinq heures de coup de feu, d'explosions, de figure aérienne à travers des lasers et de crash me suffisent pour la journée. Et j'ai encore du mal à accepter que je suis seule depuis que mon maître est mort. Enfin pas complètement seule... L'homme m'a dit son nom tout à l'heure, mais je ne l'ai pas retenue. En revanche c'est un Jedi. Je ne sais plus s'il me l'a annoncé mais ce n'est pas vraiment la peine, son sabre est assez visible. Jedi... Que veut dire ce nom à présent ? On ce fait mitrailler à tout les coins de rues et les gens y mettent le paquet, j'en ai eu trois assez bon aperçus.

- Je m'appelle Julia, fis-je finalement en tournant mon regard vers l'homme. Julia Lïch, de l'Ordre Jedi et disciple de... De plus personne à présent. Qu'est-ce qu'il ce passe ici ?

Dax se senti un peu bête de ne pas avoir pu soigner les quelques blessures de la jeune fille. Il ne se l'expliquait pas vraiment. Peut-être était-ce la conséquence de ces jours de combat face au blocus de l'Alliance. Le padawan s'adressa à lui pour la première fois.

- Je m'appelle Julia, Julia Lïch, de l'Ordre Jedi et disciple de... De plus personne à présent. Qu'est-ce qu'il ce passe ici ?

L'Ordre Jedi ! Savait-elle que l'Ordre n'était plus, que les Jedi étaient devenus des marginaux aux yeux du nouvel Empire instauré ? Il présume que oui, la nouvelle s'étant rapidement répandue grâce au réseau Holonet. De plus, le vaisseau de Julia étant plus que bon pour la casse, le rapport a pu facilement être fais. Elle dit aussi qu'elle n'était la disciple de plus personne à présent. Son maître a très certainement du se faire tuer par l'Alliance et Dax décida de ne pas remuer la vibrolame dans la plaie. Il préféra répondre à la question de Julia.


- Bien, vu l'état de ton chasseur, je présume que tu n'as pas raté le blocus installé par l'Alliance autour de la planète. Maître Sigmara est à la tête des dernières troupes ondéroniennes et cela fait plusieurs semaines que l'on se bat ici pour la liberté du système. Nous nous sommes retranchés dans la citadelle d'Iziz qui se trouve à quelques kilomètres d'ici et on résiste tant bien que mal face aux vagues d'assaut de l'ennemi. On peut remercier nos écrans déflecteur qui nous empêchent d'êtres détruits par un bonbardement orbital. Voila où nous en sommes.

Manqué le blocus ? Plutôt difficile avec ce qu'ils ont décidé d'envoyer. Un tas de questions ce bousculaient dans ma tête. Si c'était ce Maître Sigmara à la tête des forces armées, où était le souverain d'Ondéron ? Est-ce qu'il y avait des Jedi survivant ? Des messages de Jedi étaient parvenus jusqu'ici ? Et la plus importante : qu'est-ce que je viens encore faire ici ? J'ai quitté le bordel qu'était Coruscant pour venir me faire tué autre part... qu'elle chance ! J'inspirai à fond, essayant tant bien que mal de me calmer.

- Je suppose que vous êtes au courant que les vaisseaux en orbite ne transportent pas vraiment une colonie de vacance venue pour admirer la faune et la flore d'Ondéron, lançais-je. Je ferais de mon mieux pour vous aider à repousser ces types... même si je ne sais pas vraiment comment. Un jour ou l'autre, l'Alliance débarquera toute sa chair à canon et la fera avancer sur Iziz. Mais vous devez certainement le savoir aussi.

Je me redressa rapidement et me tapa les bras et les jambes pour enlever la poussière de ma combinaison. Je n'ai pas dit à cet homme, ce Jedi, pourquoi je veux aider à repousser les soldats de l'Alliance. Pas pour empêcher Iziz de tombé, non. Pour faire quelque chose, éviter de trop pensé. C'est égoïste je sais, mais c'est le dernier de mes soucis. Je ne veux plus voir le Temple Jedi en ruine sur Coruscant à chaque fois que je ferme les yeux, la mort de mon Maître à chaque fois que je me demande ce que je ferais après, ni l'attaque des soldats dans la station à chaque fois que je ne pense à rien.

- Je suppose que vous êtes au courant que les vaisseaux en orbite ne transportent pas vraiment une colonie de vacance venue pour admirer la faune et la flore d'Ondéron. Je ferais de mon mieux pour vous aider à repousser ces types... même si je ne sais pas vraiment comment. Un jour ou l'autre, l'Alliance débarquera toute sa chair à canon et la fera avancer sur Iziz. Mais vous devez certainement le savoir aussi.

La jeune fille marque un bon point. Il est vrais qu'une attaque massive est en préparation du côté de l'Alliance. Dax se permit de l'éclaircir sur ce point.

- C'est une tactique militaire de base. On affaiblis l'ennemi en lui coupant le vivres et en l'harcelant avec des menues attaques afin d'évaluer les forces en présence, leurs moyens de défense et surtout de briser son moral. Ainsi, l'estocade finale n'en est que plus aisée.

Dax se dirigea vers la motojet qu'il avait emprunter et l'enfourcha. Il fit signe à Julia de monter derrière lui avant de mettre en marche le véhicule. Il attendit que la jeune fille soit montée pour poursuivre la conversation.

- On va se diriger vers Iziz. Mieux vaut ne pas trop s'éterniser dans le coin. Le crash n'est certainement pas passé inaperçu et des impériaux sont surement déjà en chemin pour tenter de te capturer. Un Jedi ça rapporte une coquette bourse de crédits dans les temps qui courent. En tout cas, ton aide est plus que la bienvenue, on va en avoir besoin !

Sur ces bonnes paroles, Dax mit les gaz et prit la direction d'Iziz, filant à travers les arbres de la forêt.

Je m'installa derrière l'homme sur la motojet tandis qu'il continuait ces explications.

- On va se diriger vers Iziz, dit-il alors que je passais mes bras autour de sa taille. Mieux vaut ne pas trop s'éterniser dans le coin. Le crash n'est certainement pas passé inaperçu et des impériaux sont surement déjà en chemin pour tenter de te capturer. Un Jedi ça rapporte une coquette bourse de crédits dans les temps qui courent...

Je ne fis pas attention à la fin de sa phrase. Je me retourna une dernière fois pour voir la carcasse de mon zinc avec les restes de l'unité R2. Ouais... on vaut une sacrée bourse de crédit apparemment. Deux longue secondes puis le Jedi accéléra et le N-1 disparut entre les arbres. Et tandis que la motojet filait à travers les arbres je me demanda à quoi menait tout ça. Iziz ne tiendra jamais face à un débarquement en force de l'Alliance, et si le bouclier est détruit par des commandos on peut dire bonjour au bombardement planétaire. Tout ce que la Force m'indiquait était mort et destruction. Il faudrait une percée du blocus par des dissidents encore fidèle à la République pour avoir ne serait-ce qu'une chance de s'en sortir.
Mais ça aussi, le Jedi devait certainement le savoir. A moins que lui et ce Maître Sigmara aient un autre plan en tête. Ou alors la Force leur souffle d'autre avenirs possible. Je n'ai jamais été la plus douée dans l'utilisation de la Force, je ne m'étonnerai pas d'avoir tord sur ce coup là.

- Au fait, lui dis-je en me penchant pour éviter une branche, j'ai pas tout à fait retenue votre nom tout à l'heure, ça vous ennuierait de le répéter ?

- Au fait, j'ai pas tout à fait retenue votre nom tout à l'heure, ça vous ennuierait de le répéter ?
- Pas de soucis, c'est Dax Oleysha.

La motojet continua sa course jusqu'à la citadelle d'Iziz. Les portes de l'enceinte s'ouvrirent pour laisser passer Dax et sa passagère. Il ralentit afin de stopper la machine au milieu de la cours, là où il l'avait récupéré quelques minutes plus tôt. Le mécano arriva en courant pour vérifier l'état de la motojet.

- Par la Force, elle n'a rien !
- Je ne vois pas comment il en aurait pu être autrement.
- Rah mais là regardez, des branchages ... tout es encrassé ... ma clé de 20 ... foutue mécanique de ... marre de l'Alliance ...

Le mécanicien avait l'air fort agacé et Dax jugea qu'il valait mieux le laisser réparer la motojet en ronchonnant sur tout et n'importe quoi. Il invita Julia à lui emboîter le pas. Tandis qu'ils marchaient vers le poste de commandement, Dax poursuivit son explication.

- Nos informateurs nous ont dit qu'un autre mouvement de résistance avait vu le jour sur Ord Mantell et qu'elle disposait de bons moyens, notamment de vaisseaux. Le seul problème c'est que nos communications sont brouillées et donc ils nous est impossible de prendre contact avec eux. Le seul moyen d'y arriver est de forcer le blocus mais comme tu l'as appris aux dépends de ton chasseur, c'est impossible, même pour un adepte de la Force. A défaut de forcer ce blocus, il faudrait le contourner ou passer au travers à l'aide d'une ruse. Mais une nouvelle fois, nous n'avons pas de vaisseau de l'Alliance pour essayer de passer de cette façon. Situation fort amusante n'est-il pas ?

Je me doutais bien que la situation serait comme ça dès que j'ai vu les vaisseaux en orbite. Mais la savoir confirmé me plomba le moral qui n'était déjà pas très haut.

- Laisse moi résumer..., fis-je ironiquement, le tutoyant sans même m'en rendre compte. Tant qu'une flotte ne viendra pas détruire ce foutu blocus au-dessus de nos tête, on ne peut qu'attendre que ces types viennent nous descendre un par un ? Super !

Je ne savais pas où en était l'état des forces Ondéronienne mais vu ce que j'apercevais en marchant, la situation ne devait pas être brillante. Un bouclier, des tourelles de défense anti-aérienne et les fortifications de la ville. Voilà pour notre défense. Ah ! mais non... j'oubliais les valeureux soldats qui ne tiendront pas longtemps contre un ennemi largement supérieur en nombre, en véhicule et en puissance de feu. Ce même ennemi doit posséder des centaines de chasseurs et autre véhicules d'attaque terrestre, et des milliers d'homme qui ne manque certainement pas de munition. Bien... lors de l'assaut final de l'Alliance, la capitale d'Ondéron réputée imprenable, tiendra... trente minutes. Quarante-cinq à tout casser.
Je refoula un bâillement et fis de mon mieux pour rester concentrer. La fatigue me rendais encore plus ironique et énervée qu'en temps normal.

- Il n'y a aucun moyen d'atteindre Dxun ? demandais-je. Les Mandaloriens y avaient un Q.G, de là nous pourrions peut-être échapper au brouillage des communications.

Et alors que j'essayais de rassembler les informations que je connaissais du système d'Ondéron, je me sentis très bête. Ce Jedi, Dax, m'a dit qu'ils étaient là depuis plusieurs semaines. Ils ont certainement pensés à y accéder, si ce n'était pas déjà fait.

- Laisse moi résumer... Tant qu'une flotte ne viendra pas détruire ce foutu blocus au-dessus de nos tête, on ne peut qu'attendre que ces types viennent nous descendre un par un ? Super !

La jeune padawan semblait bien défaitiste. Dax ne savait pas ce qui venait de lui arriver mais il jugea utile de la rappeler gentillement à l'ordre.

- Sache, jeune padawan, qu'il n'est pas question d'attendre patiemment la mort dans ce endroit et de retourner à la Force l'un après l'autre. Il s'agit ici de défendre les derniers représentants de la République dont nosu avons toujours été les gardiens. Si ces gens sont ici et dans cette situation, nous nous devons d'y être aussi. De plus, ces gens nous tiennent en grande estime, et une attitude défaitiste de notre part peut mettre le doute dans leurs esprits. Ce ne sont pas des droïdes.

- Il n'y a aucun moyen d'atteindre Dxun ? Les Mandaloriens y avaient un Q.G, de là nous pourrions peut-être échapper au brouillage des communications.

- Bien pensé mais il a été pris d'assaut la semaine dernière et nous n'avons pu le garder en notre possession. Triste jour, nous avons perdu beaucoup d'hommes ce jour là. Bref, si tu veux te reposer, je t'y invite, mes quartiers sont libres. Moi je suis de quart pour les six prochaines heures.

Je n'eus aucun mal à garder la tête haute face à la réprimande de Dax. J'en avais connu de bien pire et c'est à peine si j'avais écouté celle-ci. Il y a encore un mois, des milliards d'être vivant tenaient les Jedi en grande estime. Aujourd'hui les personnes qui ne sont pas assiégés comme les Ondéronniens nous tirent dessus à vue. Et peu importe l'endroit, car même un endroit aussi bondé que l'astroport de Coruscant n'y échappe pas. Alors qu'il me pardonne de prendre la situation comme elle est.

- Bien pensé, me dit-il face à mon intervention à propos de Dxun, mais il a été pris d'assaut la semaine dernière et nous n'avons pu le garder en notre possession. Triste jour, nous avons perdu beaucoup d'hommes ce jour là.

Comment garder un certain optimiste quand on apprend ça. Les nouvelles comme celles-là ne remonte pas vraiment le moral. En tout cas je vais me retenir de lui balancer ça dans la figure car je connais déjà sa réponse : "Raison de plus pour rester avec ces personnes, elles ont besoin de nous. C'est notre devoir." Enfin quelque chose comme ça, quoi.

- Bref, continua-t-il, si tu veux te reposer, je t'y invite, mes quartiers sont libres. Moi je suis de quart pour les six prochaines heures.

J'hésite quelque peu face à cette proposition. Je ne tiens pas à ce qu'il me perçoive comme une gamine faible ayant besoin d'être protégée à chaque heures du jour et de la nuit. J'ai un très fort amour propre, je suis la première à le reconnaitre. Mais cependant je commence à tomber de sommeille. Je suis complètement vidée aussi bien moralement que physiquement et j'ai besoin de faire le point sur tout ce qu'il vient d'arriver.

- Je vais accepter l'offre, fis-je en hochant la tête presque contre mon gré. Mais si vous avez besoin d'un coup de main réveillez-moi. On a toujours besoin d'un plus petit que soit.

- Je vais accepter l'offre. Mais si vous avez besoin d'un coup de main réveillez-moi. On a toujours besoin d'un plus petit que soit.

Dax sourit à cette remarque.

- Je n'y manquerait pas Julia, bon repos !

Dax se retourna pour se diriger vers les écrans de contrôle. Il voulait un rapport de la situation par un des opérateur radar.

- Alors, que font les impériaux ces dernières temps ?
- Et bien il y a plus d'activités qu'a la normale. Deux fenêtres hyprspatiales ont étés ouvertes. L'une qui a été empruntée par trois vaisseaux de moyen tonnage, surement des corvettes de soutien. La seconde a fournit des renforts à première vue. La signature radar fait penser à un Recuscant.
- Hum ... Les pions se mettent en place. Il est grand temps que la chance nous permette d'entrer en contact avec un soutien potentiel.

Je resta sur place à regarder Dax disparaître au détour d'un couloir avant me dire que j'avais oublier de demander quelque chose d'important : où était ses quartiers ? Je traina un peu à l'aventure pendant une dizaine de minutes dans les couloirs du bâtiment. Quelques soldats me regardèrent étrangement, sans doute surpris qu'une adolescente soit dans le coin. Mais la plupart ne me remarquèrent même pas. Jusqu'à ce que je passe devant trois soldats en train de bavarder et que l'un deux me rattrape deux secondes plus tard. M'attrapant par l'épaule il me demanda sèchement ce que je faisais ici. Et lorsque je me retourna, le sabrelaser accroché à ma ceinture...

- Oh ? fit-il surpris en me relâchant aussitôt. Tu... Vous... Jedi.

- Savez-vous où ce trouve la chambre de Dax ? demandais-je.

Je me sentis idiote tout aussitôt. Dax n'était que le prénom du jeune homme et je...

- Le chevalier Jedi Oleysha ? répondit le soldat en interrompant mes pensée. Oui, bien sûr...

Et quelques minutes plus tard j'entrais dans la chambre de Dax. Je fit quelques pas à l'intérieur observant les quartiers du, on venait de me le rappeler, Chevalier Jedi. Un coup d'œil circulaire et mon regard sur la première chose dont j'avais besoin : la salle de bain. Je fis un mouvement du bras derrière moi, fermant la porte avec la Force et marcha rapidement vers la petite pièce enlevant mes habits en chemin. M'éternisant sous la cabine de douche un long moment, je laissa couler l'eau sur moi, repensant à ces dernières heures. Mon esprit rembobinait tout mes souvenirs et je les voyait défilé à l'envers. La traitrise des soldats sur la station, la fuite durant toute ses semaines, la mort de mon Maître sur Coruscant il n'y a même pas 24 heures, ce foutu crash... Cette énorme vague de colère, d'amertume et de tristesse que j'avais enfoui durant toute ces semaines remonta comme une éruption. Et je pleura. Comme jamais auparavant. Je crois que toute les larmes de mon corps sont partit à ce moment. Je glissa contre la paroi froide de la cabine et continua à pleurer encore et encore. Il passa un long moment avant que je ne m'arrête.
Lorsque je suis sortit habillée d'une simple serviette, je prit un ciseau dans les affaires de Dax et m'installa devant une glace. Ma tresse de Padawan me tomba dans la main. Pour moi ce n'était pas un signe comme quoi je cessais d'être un Jedi ou un Padawan, même si je n'avais plus de Maître. Bref je ne m'élevais pas au rang de Chevalier par ce geste. Pour moi je tirais simplement un trait avec le passé. J'ouvris la fenêtre et lança ma tresse coupée sans hésitation, la perdant rapidement de vue dans la nuit.
Et alors que je m'allongeais sur le lit, je me dis que Dax avait raison finalement. Mon devoir était ici, à protéger ce qui restait de la République. Et je ferais tout pour l'aider.

"... Phase finale d'atterrissage... Camouflage optique désactivé... préparez-vous... Ok c'est bon les gars, go ! go ! go !"

Bom ! Bom ! Bom !

Les soldats sortaient les uns après les autres de la barge de débarquement. Il y avait parmi eux un humain de grande taille, un peu plus de deux mètres de haut, et un twi'lek tout aussi impressionnant, voire même plus lorsqu'il découvrit ses dents extrêmement pointues. Suivait une vingtaine de guerriers-droides dotés de super armures de la mort qui tue.

"Dispersez-vous, par groupe de trois, commença l'humain. Quatre hommes avec moi et quatre avec le lieutenant. Faites attention, nous sommes en territoire ennemi et vous le savez parfaitement. Nos ordres de missions sont les suivants: Découvrir la base rebelle, analyser leurs défenses et les neutraliser et ficher le camp pour regarder cette dernière bataille de là-haut. Allez, allez !"

Les soldats se répartirent et se dispersèrent dans des directions différentes en cinq groupes distincts, la barge étant finalement surveillée par les pilotes qui sortirent prendre l'air et quatre soldats en faction autour du vaisseau.


Pendant ce temps, dans la base rebelle...

"Chef ! Chef ! Nos radars ont repéré un vaisseau ! Aucune identification mais on n'a pas vu si c'était un autre vaisseau abbatu ou un vaisseau qui se serait posé."

"Très bien, je vais aller en informer le maitre Jedi Sigma. Prévenez nos sentinelles qu'elles soient sur leurs gardes et renforcez la surveillance."

Le chef, un homme d'un mètre soixante-dix à peu près et à la peau noire, se dirigea vers la chambre du maitre Sigma, le réveilla, et lui relata les évènements.

"Prévenez Dax, qu'il parte sur le champ avec quatre soldats qu'il choisira. J'ai confiance en lui et je me dois de rester là en cas d'attaque. Vous pouvez disposer je vais aller voir de quoi il en retourne et surveiller la porte principale", avait déclaré Sigma.

Un homme était alors venu apporter le message à Dax comme lors de la première mission qu'il avait eu durant cette journée. Il pouvait choisir quatre hommes mais devrait se rendre sur les lieux à pied, les véhicules étaient tous employés par les patrouilles qui avaient triplé.

Dax qui venait de partir aux sanitaires faire un brin de toilette fut rejoins par un soldat venu de la salle de contrôle en courant. Il s'appuya d'un bras sur le mur et s'adressa à Dax en essayant de reprendre son souffle en même temps.

- Vaisseau de l'Alliance repéré il y a moins de cinq minutes à deux klics du camp. Certainement un commando ou une section de reco.
- Hum, ça n'annonce rien de bon.

Dax laissa ses affaires en plan et se dirigea en toute hâte jusqu'au poste de commandement. Quand il y arriva, le PC était en pleine ébullition, des hommes courant d'un côté à l'autre pour effectuer les tâches qui leurs avaient été assignées. Seul Sigmara restait calme, debout devant les écrans de contrôle, les bras noués dans le dos. Quand Dax arriva, il se retourna pour lui faire face et il lui sourit avant de lui parler.

- Ah Dax, il semblerait que l'attaque que nous redoutions tant est en phase finale de ses préparatifs.
- Il semblerait.
- Le vaisseau est une barge de débarquement. Le fait qu'elle n'a pas été repérée indique la présence d'un appareillage furtif. Donc c'est un commando qui vient d'arriver.
- Il faut renforcer la défense des points vitaux. En particulier les écrans déflecteur.
- Oui cela a été fait. Par ailleurs, j'aimerais que tu profites de cette occasion. Prends une escouade avec toi et empares-toi du vaisseau. Je présume que tu devines la suite du plan ?
- Oui, forcer le blocus et partir en quête de soutien externe. Ord Mantell me semble une bonne destination.
- Certes. Va Dax et que la Force soit avec toi.
- Que la Force soit avec vous aussi maître.
- Cependant ne profites pas de ton escapade pour faire du tourisme. Je n'ai pas envie de commencer cette bataille sans toi !
- Temps que vous ne la finissez pas sans moi ...

Dax quitta Sigmara avec un sourire aux lèvres. Il se dirigea vers la cours principale à l'entrée d'Iziz. Enfin une occasion de forcer le blocus se présentait à lui, il s'agissait de ne pas la rater. Un jeune lieutenant vint lui emboiter le pas. Dax lui donna les ordres suivants.

- Lieutenant, allez me chercher la padawan Lïch !
- A vos ordres !

Dax arriva dans la cours. Il allait trouver son escouade ici. Il réfléchit quelques instants à qui choisir pour être du voyage. Julia et lui, c'était déjà une bonne petite force de frappe. Un pilote ne serait pas de trop pour piloter le vaisseau et un homme fort non plus. Il appela les gens autour de lui qui convenaient. Un jeune pilote de 25 ans surnommé "Hammer" et un soldat dont la carrure le faisait paraitre plus large que haut, tout en muscle et que tout le monde appelait "Brutal". Les trois hommes attendirent que Julia les rejoignent. Dax avait un briefing à faire.

Je ne mis pas longtemps à me réveiller suite à la brusque entrée du soldat dans la chambre. Je ne sais pas qui de nous deux était le plus gêné sur le coup. Moi de n'être enveloppée que d'une simple serviette ou lui de me voir comme cela. En tout cas le soldat c'est vite repris, et il n'y avait aucunement besoin de la Force pour percevoir l'agitation qui émanait de lui.

- Le Chevalier Oleysha vous demande, Padawa... Mada... Mademoiselle..., dit-il légèrement hésitant.

Bien que le moment avait l'air plutôt mal choisi, je ne pu m'empêcher de me demander si j'étais vraiment son supérieur. Après tout c'était ma première guerre... Ça l'était pour pas mal de monde en fait. J'allais donc agir comme s'il était mon subordonné, en me disant qu'on ce soucierait de ce genre de détail plus tard. Après lui avoir jeté un regard appuyé, il ce dirigea rapidement vers le couloir, la porte ce fermant derrière lui. Trois minutes plus tard, je sortis à sa suite.

- Quelle est la situation, lieutenant ? demandais-je en me mettant à courir.
- Un vaisseau de l'Alliance, une barge de débarquement d'après ce qu'il ce dit au Centre Opérationnel, à atterrit dans les environs et le Jedi Oleysha a été choisi pour voir de quoi il s'en retournait.

On courra tout le long du trajet, écartant à coup de coude le personnel trop retissant ou trop lent à ce mettre sur le côté. Et lorsque on arriva dans la cour, toute la troupe était là. Le spectacle allait enfin commencer. Restait à savoir quel rôle jouerait chaque personnes ici présente.

- Alors, qu'est-ce que j'ai manqué ? demandais-je d'un ton enjoué.

J'avais eu raison d'aller dormir, ça m'avais fait du bien. Dax aurait presque pu voir un sourire apparaître sur mon visage... presque.

Alors que les trois hommes attendaient l'arrivée de Julia, les deux soldats harcelaient Dax de diverses questions sur ce qui allait se passer. Dax leur dit poliment de patienter, qu'il allait tout leur expliqué quand Julia serait enfin là. Il savait que la jeune fille allait mettre quelques minutes à arriver, cette dernière s'étant très certainement assoupie. Avec de la chance, elle n'avait pas trop mis de bazar dans la petite salle de bain. Cette pensée fit sourire Dax. C'est alors que la Padawan arriva. On pu entendre un très léger "bah c'est pas trop tôt" de Brutal mais connaissant le personnage, on y faisait plus très attention.

- Alors, qu'est-ce que j'ai manqué ?
- Rien du tout. Nous vous attendions pour commencer le briefing.
- Chef, les bonnes femme ça a pas sa place dans l'armée moi je vous le dis !
- Brutal, saches que cette jeune fille est une Padawan. Elle pourrait te tuer avant que t'es pu armer ton blaster.
- Veuillez m'excuser.
- Bien, voila pourquoi je vous ai réunis. Il y a une dizaine de minutes, une barge de débarquement de l'Alliance a droppée une unité de commando. Il va sans dire que leur mission sera de détruire nos écrans déflecteur. Contrairement à ce que vous pensez, nous n'allons pas les intercepter. Cette mission sera assurée par d'autres. Notre tâche à nous est de profiter de l'occasion qui nous ait donnée pur aller chercher du renfort. On se rend sur le lieu d'atterrissage du vaisseau et on neutralise les gardes. Vous aurez compris la suite, on détourne le vaisseau et on force le blocus. Pour se faciliter la tâche, Hammer et moi on va revêtir l'uniforme des pilotes, au besoin, je peux tenter de contrôler l'esprit du superviseur aérien de l'Alliance. On ouvre une fenêtre hyperspatiale le plus rapidement possible et on fonce sur Ord Mantell. Là on va tenter d'entrer en contact avec la résistance locale afin d'avoir des renforts. Bien compris ?
- Oui chef !
- Oui chef !
- Allons-y, deux kilomètres au Nord ! Brutal en éclaireur.

Le petit groupe se mit en marche. Brutal marchait à l'avant du groupe, épaulant son fusil afin de répondre à toute menace. Suivait Dax marchant aux côtés de Julia. Hammer fermait la marche avec son pistolaser. Dax voulait profiter de l'occasion pour s'entretenir un peu avec Julia afin de mieux la connaitre.

- Bien, j'espère que tu es contente d'avoir été appelée pour cette mission. Je pense que ça te fera plus de bien que de rester à Iziz à attendre les commandos. Je me demandais, qui a été ton maître ? Peut-être le connaissais-je ?

- Rien du tout, me répondit Dax. Nous vous attendions pour commencer le briefing.

Juste après avoir eu le temps de faire un léger signe de tête de remerciement au Chevalier, le même soldat qui l'avait ouvert pour ne rien dire à notre arriver, lança de nouveau une remarque... droit sur moi cette fois. Je n'eus cependant pas le temps de lui dire le fond de ma pensée, Dax m'avais devancer.

- Bien, voila pourquoi je vous ai réunis, fit le Jedi après les excuses du soldat. Il y a une dizaine de minutes, une barge de débarquement de l'Alliance a droppée une unité de commando. Il va sans dire que leur mission sera de détruire nos écrans déflecteur. Contrairement à ce que vous pensez, nous n'allons pas les intercepter. Cette mission sera assurée par d'autres. Notre tâche à nous est de profiter de l'occasion qui nous ait donnée pur aller chercher du renfort. On se rend sur le lieu d'atterrissage du vaisseau et on neutralise les gardes. Vous aurez compris la suite, on détourne le vaisseau et on force le blocus.

Pardon... "forcer le blocus" ? Ah c'est du beau boulot Julia ! T'es arrivé ici il n'y a même pas vingt-quatre heures qu'il faut que tu reparte. Si j'aurais su, je serais resté dans le cockpit en orbite, ça m'aurais fait éviter un crash et gagner un chasseur N-1.

- Pour se faciliter la tâche, continuait Dax, Hammer et moi on va revêtir l'uniforme des pilotes, au besoin, je peux tenter de contrôler l'esprit du superviseur aérien de l'Alliance. On ouvre une fenêtre hyperspatiale le plus rapidement possible et on fonce sur Ord Mantell. Là on va tenter d'entrer en contact avec la résistance locale afin d'avoir des renforts. Bien compris ?

Le dénommer "Hammer" et l'espèce de Gamorréen ce faisant appelé "Brutal", nom qui lui allait plutôt bien d'ailleurs, répondirent en cœur. Et alors que l'on s'enfonçait dans la jungle, je me posa énormément de questions sur la réussite de cette mission. J'étais anxieuse... un peu trop même. Enfin je veux dire que les types de l'Alliance ne vont pas juste regarder la navette de débarquement revenir vers eux et passer le blocus, si ? Il doit y avoir pas mal de personne là-haut qui attendent avec impatiente le résultat de la mission des membres de ce vaisseau, et quand il vont la voir revenir si tôt... Personnellement, ça me ferais poser quelques questions. Admettons que l'on arrive à passer le blocus sans trop de casse, il nous faudrait une sacrée flotte pour le casser et je doute que la résistance établie sur Ord Mantell ai des Venator à nous prêter.
Très bien je suis défaitiste... mais avec tout ce qu'il ce passe depuis plusieurs semaines on m'en voudra pas, non ?
C'est la voie de Dax qui me ramena sur terre.

- Bien, j'espère que tu es contente d'avoir été appelée pour cette mission. Je pense que ça te fera plus de bien que de rester à Iziz à attendre les commandos. Je me demandais, qui a été ton maître ? Peut-être le connaissais-je ?
- Non, je ne crois pas, répondis-je plus sèchement que je ne le voulais.

Je me mordis la lèvre, j'avais honte de moi-même pour traiter avec autant de mépris quelqu'un qui m'avais sauvé et cherchait simplement à savoir qui j'étais. De toute façon je ne souhaitais pas aborder le sujet. Je ne savais plus vraiment où étais ma place. J'étais toujours une padawan mais sans Maître pour la guider.

- Le fait est qu'il n'est plus, ajoutais-je pour mettre un terme à cette conversation avant de passer sur un tout autre sujet. Dis moi, tu pourras vraiment contrôler un esprit à travers l'espace, si l'occasion ce présente ? J'ai déjà réussis de faire croire un petit truc à quelqu'un, mais quand il était en face de moi...

Et encore j'avais utilisé toute ma volonté pour le faire. Je n'avais jamais été doué à ce petit jeu de subtilité. Et ce n'était pas faute d'entraînement. J'étais totalement fascinée par ce genre de technique, dont je savais que j'avais très peu de chance d'y parvenir.

- Non, je ne crois pas. Le fait est qu'il n'est plus. Dis moi, tu pourras vraiment contrôler un esprit à travers l'espace, si l'occasion ce présente ? J'ai déjà réussis de faire croire un petit truc à quelqu'un, mais quand il était en face de moi...

Dax venait de se rendre compte d'avoir fait une erreur en essayant de parler du maître de Julia. Il voulait montrer son embarras mais un chef ne pouvait pas faire ça, pas devant ses hommes. Il ne faut montrer aucune faiblesse, Dax s'excusera plus tard. Il répondit à la question de Julia pour suivre son changement de conversation.

- Maître Sigmara m'a bien formé. Je suis assez doué pour le renseignement. Je peux obtenir toutes les informations que je veux par tous les moyens possibles. Ici il n'est pas question de contrôler totalement l'esprit du contrôleur aérien mais de simplement y mettre un doute, une hésitation afin de nous laisser plus de temps pour le calcul des coordonnées hyperspatiales et faire le bond.

Brutal stoppa et leva un poing fermé en l'air. C'était le signe de s'arrêter, Dax stoppa. Le soldat fit signe d'avancer à sa hauteur et les trois autres le rejoignirent. Brutal fit un petit compte-rendu de la situation.

- Chef, Y'a un truc que je sens pas trop là ...