Naiy'ahla

Une taille moyenne (1m73 de la plante de ses pieds au haut de son front), un corps svelte finement musclé dénotant la voie martiale qu’a choisi de suivre Naiy’ahla chez les Jedi. Une démarche souple et gracieuse, des mensurations plus qu’honorables, une peau douce et satinée, une voix douce et suave. Humanoïde appartenant à la race Twi’lek, Naiy’ahla possèdent tous les attributs si bien connus que possèdent les femmes de cette race largement représentée dans la galaxie.

Ce qui distingue Naiy’ahla des autres ? Sa couleur de peau et ses lekkus. Certes ces deux caractéristiques sont celles qui permettent de distinguer directement un Twi’lek des autres espèces de la galaxie mais chaque race dispose de ses « perles rares ». Ainsi Naiy’ahla est une Twi’lek que l’on dénomme « Rutian » s’est à dire que sa peau est colorée d’un beau turquoise, une couleur rare tout comme le rouge. Quand à ses lekkus, leur nombre est bien de deux, leur spécificité est leur longueur, en effet, bien dessinés, ils sont plus longs que la moyenne et lui arrivent un peu plus bas que le creux de ses reins, ce qui est aussi particulier chez cette race. Deux particularités qui ne sont pas forcément positives pour la Twi’lek, mais ce n’est pas le sujet ici.
Ses yeux quand à eux non rien de spécial, leur couleur gris/ améthyste est tout à fait normale pour son peuple.

Question vêtements, Naiy’ahla fait partie de ces Jedis qui ne portent pas ou rarement la bure traditionnelle. Malgré ce que les mœurs de son peuple lui ont fait subir, elle ne renie en aucun point son statut de femme Twi’lek et le montre bien en étant tout aussi à l’aise dans une tenue décontractée que dans une tenue cachant juste ce qu’il faut.
Généralement Naiy’ahla porte un haut noir/brun foncé dont le côté droit laisse le bras nu tandis que le gauche le recouvre d’une manche longue, serrée jusqu’au poignet, un pantalon moulant, brun lui aussi, lui dessine les jambes, rentrant dans des bottes à talons épais de couleur noir, montantes jusqu’au haut du mollet.

La coiffe que porte Naiy’ahla sur sa tête n’est en rien une décoration culturelle, ou bien une de ces « muselière » dont se servent les esclavagistes pour empêcher leur « marchandise » à communiquer en twi’leki entre eux. Naiy’ahla l’arbore car elle lui permet de garder ses longs lekkus derrière avec tout de même une certaine liberté, ainsi ceux-ci ne la dérange pas et elle ne risque pas de se blesser bêtement lors d’un combat et elle peut tout de même s’exprimer dans sa langue natale qui incorpore la gestuelle des lekkus, bien que peu de non Twi’lek en comprennent le sens. Le fait que le tissu se croise sur ses lekkus ne désigne rien, il s’agit juste d’un choix « vestimentaire ».



De part sa nature première, Naiy’ahla est une Twi’lek à le joie de vivre apparente. Toujours souriante et optimiste elle est pourvue d’une certaine espièglerie et malice détendant ainsi l’atmosphère lorsqu’il le faut. Il n’est pas bon d’être sérieux et sévère trop longtemps non ?

Depuis son plus jeune âge la jeune native de Ryloth dénote d’un caractère fort, bien qu’elle soit très sociable, lorsque quelque chose ne lui plaisait pas elle le faisait savoir, franche et directe elle ne passait pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pensait sans blesser autrui toutefois, si ce n’était des personnes qu’elle n’aimait pas, dans ce cas là, la gamine se faisait même railleuse. Du trio d’amis dont elle faisait partie, elle était le leader, celle qui prenait les décisions, avec accord des deux autres évidemment, et qui n’hésitait pas à les défendre, un instinct de protection toujours bien ancré en elle. Naiy’ahla était une enfant très mûre pour son âge, elle répondait rarement aux piques qu’on lui faisait et ne se vexait pas lorsqu’une remarque désagréable lui était faite.

Désormais Jedi, elle n’a quasiment pas changée. Elle est simplement plus calme et posée, ses paroles vont toujours droit au but, et selon certaines situations elle reste impulsive, mais jamais elle ne le fait en risquant la vie d’autrui.
Comme dit, la sociabilité de Naiy’ahla lui vaut de s’entendre avec quasiment tout le monde, cependant si ce n’est à son maître, le Twi’lek se confie peu voire pas du tout, et si ce n’est son joli petit sourire en coin espiègle et sa bonne humeur, elle ne laisse rien d’autre transparaître, sauf cas de situations qui demandent sérieux et gravité. Bien qu’elle y soit habituée elle n’aime pas beaucoup la solitude et si jamais il arrive qu’elle-même la recherche s’est que quelque chose ne va vraiment pas.

En combat, Naiy’ahla est réfléchie et calculatrice. Sa carrure lui permet une certaine agilité et rapidité d’exécution de ses passes d’arme, deux paramètres bien utiles pour toucher avec précisions le point faible de son adversaire qu’elle aura déterminé plus tôt.



« J’ai peur… »

« T’inquiète pas, nous arrivera rien… »

« J’veux pas être une esclave… »

«Moi non plus, mais pour le moment on a pas vraiment le choix. Jouons les petites Twi’lek gentilles juste bonnes à danser et quand le moment sera venu on s’enfuira ! Et s’il arrive qu’on se sépare, je te promet de venir te chercher !»

« Promis ? »

« Promis ! »

« Alors je t’attendrais ! »
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*Alors tu t’en vas… *
*Ca se voit non ? *
…
« Tu ne l’a pas retenu…»
« Il a fait son choix… »
« Nai… »
«… Mais j’ai un mauvais pressentiment… »
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Le soleil commençait à se montrer dans une pâle aurore sur l’hémisphère Nord de la planète du milieu, Coruscant, mais se n’était pas ses doux rayons qui avaient réveillé Naiy’ahla, étendue sur sa couchette dans sa chambre au temple Jedi. Un bras posé sur son front, les yeux fixant le plafond immaculé, la Twi’lek se demandait pourquoi tous ces dialogues l’avaient assailli durant son court sommeil. Une question qui fut vite supplantée par la remémoration de ce qu’elle avait vécue jusque là.

Fille de citoyens lambda de la planète Ryloth, Naiy’ahla fut vendue alors qu’elle n’était encore qu’un bébé d’un mois à un couple dirigeant l’un des grands clans du peuple Twi’lek. Le bébé n’était pas voulu et à la base il avait été prévu de l’abandonner à sa naissance. Se fut son sexe ainsi que la couleur de sa peau qui sauva Naiy’ahla. Le trafic d’esclaves étant chose commune sur Ryloth, les parents de la petite savaient qu’ils pouvaient tirer pas mal de crédits en vendant la résultante de leur nuit d’ivresse neuf mois auparavant. C’est donc sans surprise qu’on apprend que le clan marchand auquel appartint alors Naiy’ahla était réputé pour ses échanges d’épices et d’esclaves avec des organisations criminelles des plus « côtés » de la galaxie.

Bien que pour la majorité des êtres vivants et pensants, la vie d’esclave n’est pas une vie enviable, Naiy’ahla et ses petits camarades n’avaient pas de quoi se plaindre de celle qu’ils vécurent jusqu’à l’âge de 13 ans. Loin d’être maltraités, s’étaient comme ils étaient en internat, si ce n’est que les cours dispensés étaient, danse, service, massage et autres réjouissances du même genre. Baignée dans cette ambiance depuis quasiment sa naissance, la jeune Twi’lek ne voyait aucun inconvénient à sa vie si ce n’était l’échéance qui était prévue. A l’âge de 6 ans elle fit la connaissance de Dehl’iassik et de son jeune frère Khaâ’iassik (et oui, bien qu’ils fussent rares, il y avait un petit nombre de mâles. Il faut bien répondre à toute la clientèle non ? Puis chacun à ses fantaisies et ses petits péchés mignons…), les deux nouveaux arrivants étaient tous deux Letans (peau rouge), les trois mômes s’entendirent vite et Naiy’ahla devint vite leur « garde du corps ».

Mais le bonheur est éphémère. Alors qu’il était âgé de 10 ans, Khaâ fut vendu, les deux filles se retrouvant seules, elles ne tardèrent pas à être vendues elles aussi quelques semaines plus tard, après une séance de « vente aux enchères » auxquelles les « participantes » devaient se soumettre à plusieurs « épreuves ». Les deux petites ainsi que trois autres furent gagnées par un Falleen qui une fois qu’il fit l’acquisition de ses « biens » n’attendit pas de les revendre à d’autres gens de la haute en mal d’employées. Se fut à ce moment là que Dehlia et Naiyi furent séparée, car le Falleen garda la Twi’lek à la peau turquoise.

Grand mal lui en fasse car Naiy’ahla était du genre… Récalcitrante. En effet, elle restait de marbre lorsqu’on lui ordonnait de danser, ou bien de masser et chose qui étonna et surtout énerva son maître, au bout d’un moment ses phéromones n’agissait plus sur la native de Ryloth , elle faisait preuve d’une force mentale un peu trop grande au goût du Falleen. Et arriva ce qui devait arriver.

Lors d’une nuit tout ce qu’il y avait de plus banale. Une nuit où le maître de maison (ou devrais-je plutôt dire palais) voulait s’amuser avec une autre femelle que ses nombreuses concubines ou autres en chaleur qu’un de ses gorilles pourrait lui dénicher dans un de ses bars mal famés. Inutile de préciser de quels genres de jeux voulais s’égayer cette crapule (terme bien faible pour le nommer) et Naiy’ahla savait ce qui résultait d’un appel au milieu de la nuit… Bien qu’il y ai une certaine rivalité entre les esclaves, certaines étaient bien bavardes… La jeune Twi’lek appréhendait cet instant, depuis son plus jeune âge, il s’agissait du scénario qu’elle redoutait le plus…

Le déroulement était simple, seuls dans une pièce à l’atmosphère chaude et pesante qui catalysait l’action des phéromones du Falleen ce dernier comptait bien faire ployer la jeune extraterrestre. Tout se déroulait comme prévu jusqu’à ce qu’une fois encore Naiy’ahla reprenne plus ou moins ses esprits, et lorsqu’elle se rendit compte des faits, tout se déroula en un éclair. Un flux soudain d’adrénaline l’assaillit, elle repoussa le grand mâle, elle agit mais sans trop réfléchir, en fait elle ne savait même pas ce qu’elle faisait, tout était trop embrumait. Elle se sentit courir, elle fuyait et tout ne redevint clair qu’une fois qu’elle courait dans une des ruelles, tangente au palais de débauches de son « maître ». Comment était-elle parvenu jusque là sans qu’aucunes de ses brutes de garde ne l’arrête ? Elle ne savait pas, elle avait couru à l’aveuglette suivant son instinct.

Naiy’ahla réfléchit au quart de tour, maintenant seule dans cette ruelle, que faire ? Certainement pas faire demi-tour. La jeune Twi’ lek souffla pour se remettre les idées en place, maintenant qu’elle était dehors, autant aller de l’avant ! Mais la jeune femme savait qu’avec la tenue qu’elle portait elle ne passerait pas inaperçu, qui plus est, après ce qu’il venait de se passer, les loups seraient bientôt en chasse pour la retrouver, et après, ce qu’il adviendrait d’elle s’ils lui mettaient la main dessus, rien que d’y penser, la chair de poule parsemait sa peau turquoise. Fouillant les poubelles elle dénicha un morceau de tissus pour pouvoir cacher son corps menu ainsi que sa tête.

Elle n’erra que trois jours avant que les chiens de son « possesseur » ne la retrouve… Et, chose étonnante, le Falleen lui-même s’était déplacé. Pour sur il n’était pas en joie, loin de là… Il fallait croire qu’elle lui avait causait plus de tort qu’elle ne le pensait lors de cette folle nuit et s’était peu dire ! Se ne fut que plu tard lors d’une transe que les évènements lui revinrent clairement, mais pour en revenir au Falleen, disons que, privé de ce qui le réjouissait tant, il ne pouvait plus s’adonner à son activité favorite.
Bloquée dans un cul de sac, Naiy’ahla voyait déjà sa dernière heure, plutôt dernière minute, arrivée.

Bonjour et bienvenue !

Fiche bien construite et agréable à lire, rien à redire.
C'est donc avec joie que je te VALIDE !

A bientôt en RP !