Journée de presque-repos.

Depuis combien de temps n'avais-je pas eu une journée de répits? Cela se compter en semaine si ce n'est en mois. Depuis la disparition des Jedi, les mandaloriens s'étaient faits de plus en plus violents et déterminés. La guerre avait de nouveau repris son ancien cour et les défaites quotidiennes avec elle. Cependant aucune attaque n'était à déplorer aujourd'hui et le capitaine avait jugé bon de me laisser respirer quelque peu. Je n'étais pas particulièrement fatigué, du moins c'est ce que je pensais, mais ma journée de congés avait débuté avec un réveil bien peu matinal. Je n'avais pas compter les heures de sommeils manquantes que j'avais totalisé jusque là. Visiblement elles avaient laissé plus de trace que j'essayais de m'en convaincre et je ne m'étais pas senti aussi plein d'énergie depuis des dizaines de jours. Je venais de sortir de la caserne de la ville et je me dirigeais à présent vers les remparts, histoire de prendre l'air. A présent que la guerre ne me prenait pas toutes mes pensées, elles se mirent à voguer au large de mon esprit. Ma soeur avait disparu depuis que les jedi nous avait quitté. Les avait-elle suivis? Etait-elle devenue la captive des mandaloriens ? Cette deuxième solution semblait bien peu probable, les mandaloriens tuaient tout le monde. Leur barbarie était l'une des causes du pourquoi il fallait les arrêter à tout prix. L'exemple de Cathar en avait été un parmi trop d'autres. J'étais arrivé en haut des remparts et mon regard se posait sur le lointain. La ville avait pu se reconstruire quand le front avait été repoussé au loin avec l'arrivée des renégats et il était revenu à la capitale qui se profilait au loin sur l'horizon. Cette dernière avait été prise quelques jours auparavant lors d'une attaque traitre. Dans la plaine, ça et là, on pouvait encore apercevoir un morceau de terre brûlé par un tir de laser ou un cratère formait par une explosion quelconque. Cette guerre n'en finirait-elle jamais ? Serais-je encore là pour assister à notre miraculeuse victoire ? Et ma soeur ? Tant de questions pour si peu de réponses...

De grandes plaines en effet. Des plaine propices à des combats rangés, très beau à voir, mais malheureux à subir et pour les soldats et pour les civils, qui eux, ne demandent pas tout ça. Mais il le faut, l'être vivant est comme ça, il veut des biens, il veut du pouvoir...Mais il veut aussi la paix et la liberté, mission de la République.

Alors que Kazuo s'attardait à observer les longues plaines, quelques éclats, des explosions retentissaient au loin. De légères boules brillantes apparaissaient en direction de la capitale. Et des chasseurs, des chasseurs bien connus de cette bougre de république. C'était de Aurek et des chasseurs d'assaut qui descendaient en trombe sur la capitale et ses alentours.
Le capitaine, Vin Onze, posa ses mains brusquement sur les épaules du jeune soldat prometteur en le secouant dans tous les sens:

PREND TES AFFAIRES BOUGRE D'ABRUTIT! ON BOUGE!

Une fois dit, il se retira vers le speeder rempli de 4 soldats qui s'en alla. Kazuo savait où il devait aller en cas d'urgence telle que celle-ci. C'était un camp retiré près des plaines et des cavernes de cristaux servant à la création de sabre laser. La république gardaient cette entrée et s'y étaient installés.
Kazuo devait maintenant se dépécher s'il voulait arriver à l'heure pour l'ordre de mission.

C'est à peine si cela m'étonna de voir ma journée de congé passer à la trappe. Mais, à y réfléchir, je n'avais rien d'autre à faire de particulier et j'avais récupéré ce qu'il me fallait de sommeil, alors pourquoi flemmarder ? Je dévalais les escaliers quatre à quatre et me dirigeais au pas de course vers mon petit appartement. En quelques secondes j'étais entré, avais saisi mon épée et étais reparti. La Moto-jet de la République qui m'avait été prêté pour me rendre sur mon lieu de résidence était toujours là. J'enfourchais la bête et sortais rapidement de la ville. Au loin, je pouvais apercevoir le speeder qui avait déjà parcouru une bonne moitié de terrain. J'accélérais alors, le vent faisait virevolter mes cheveux en tous sens, ma cape claquait au vent et je voyais mon but se rapprocher petit à petit. Le voyage me prit quelques minutes et j'arrivais enfin aux abords du camp. Les hommes du speeder et le capitaine était déjà à leur poste, il ne me fallut que quelques secondes supplémentaires pour les rejoindre et me tenir au garde à vous en attendant de voir ce qui se passerait.

Une fois arrivé au camp avancé, ce n'était pas une dizaine d'hommes qui étaient attroupés autour d'un commandant, pas 100 non plus, mais un millier d'hommes, en cercle ou éparpillés écoutant le discourt du commandant sur leur comlink:

Le Général a lancé l'assaut sur la ville, il envoie des chasseurs en reconnaissance. Mais les DCA gènent le débarquement des troupes! Il faut aider nos collègues pour qu'il sortent les civils d'Izis. Une fois Izis prit, alors la bataille sera à moitier gagnée. Il suffira de traquer les mandaloriens et de faire blocus autour de la planète pour qu'aucun renfort n'arrive.

Mais aujourd'hui, on a besoin de NOUS 8ème d'infanterie. Prenez les positoons des DCA, vous serez par groupe de 100 hommes soit 10 groupes, pour 10 DCA ou plus! Mettez hors d'état de nuire ces machines infernales, capturez-les s'il le faut, mais n'ayez pas d'état d'âme quant aux mandaloriens car ils n'en n'auront pas plus pour vous!

Exécution!

La les hommes se dispercèrent un peu partout, et vite on retrouva les groupes de soldats. Kazuo se retrouvait dans le 3 ème groupe, dirigé par un lieutenant. Il donna ses ordres: ne pas se faire tuer, rester groupé lors des déplacements, et obéir aux ordres. Ils allaient capturer la DCA située à près d'un kilomètre d'Izis, en théorie, les zones de DCA n'opposeraient pas tellement de problêmes, mais elles serviront de point stratégique pour l'assaut final.

Rapidement la place fut bientôt combler par un millier d'hommes en uniforme de la République. Les ordres étaient clairs, Iziz était restée trop longtemps aux mains des mandaloriens. Rapidement les groupes se formèrent et je me joignais à mon bataillon. Le lieutenant donna alors ses directives et nous lui répondirent tous de la même voix par un : " Compris chef ! ". Ces deux mots furent répétés dans de nombreux autres groupes et bientôt la masse des soldats de la République se mit en branle pour se diriger vers la victoire. Notre groupe était dans les premiers à sortir du camps et à se diriger vers la DCA qui nous avait été assignée. J'allais à la même allure que les hommes autours de moi et tous se concentrais sur ce qui allait se passer. Bien vite on se mit en formation, j'étais en première ligne. Je décrochais la vibro-épée à ma ceinture, notre objectif se rapprochait petit à petit. Qui pouvait bien savoir ce qui nous attendait ? Le vent soufflait dans les plaines, nous contournions les différents cratères et tentions de restait le plus discret possible malgré notre nombre. Tout se passait comme prévu pour l'instant, nous étions encore à deux cents mètres des DCA qui semblait déserte. Pourtant on savait pertinemment qu'une forte résistance devait se trouvait là bas.

La marche à pied, type "petites foulées" prit quand même pas mal de temps, genre deux heures...et oui, dans la république on manque de moyens pour acheter des véhicules de transport...ou alors, des DCA empèchent ces véhicules de descendre...c'est une question de choix et de camp.
Quoi qu'il en soit, après deux heures de marche, la DCA était à portée de vue, crachant son laser vert à intervale réguiler. C'était un énorme canon à tir orbital...on pouvait même se demander comment les mandaloriens avaient pu construire un tel batiment...sans que les républicains ne s'en rendent compte.

Bref, le lieutenant ayant prit la tête du groupe ordonna, d'un simple mouvement de poing, à ses troupes de s'arrèter. Il tourna le dos à la DCA pour s'adresser à ses hommes:

OK les gars, je veux deux groupes de trentes, MAINTENANT! Je veux un dernier groupe de quarente devant moi MAINTENANT. Ok, un premier groupe de trente prend la DCA par l'ouest, l'autre par l'est. Le groupe de quarente attend 20 secondes après l'assaut pour partir plein fer sur le batiment, on se retrouve tous à l'intérieur.

Les groueps se formèrent aux ordres. Comme s'ils avaient été formés pour, les soldats étaient rangés parfaitement. Kazuo se situait dans le groupe de quarente qui devait attendre. Ce groupe était dirigé par le lieutenant même, alors que les deux autres groupe étaient commandés par deux sergents.

ALLEZ-Y!!

Les deux groupes composés de trente homme partit en courant, en direction de l'ouest de la DCA et de l'est. Une première ligne d'une dizaine d'homme portaient des vibrolames à la main, les autres, placés derrière, avaient des fusils blaster. S'ils rencontraient une résistance, ils feraient feu avant même que le combatant à vibrolame n'aient eu contact avec la résistance...comme à l'entrainement.

Puis, après l'assaut des deux groupes, le dernier groupe irait plein fer attaquer la DCA, de la même façon que les autres, sauf que la ligne de vibrolame est constituée de 15 hommes.

Il eut été judicieux de faire vérifier d'abord la présence de mines par un de nos éclaireurs mais si le lieutenant ne jugeait pas cela nécessaire peut-être avait-il raison. Il était évident que la surprise et notre vitesse de frappe allaient être nos principales atouts. Les groupes garantissant la charge à l'Est et à l'Ouest furent rapidement en place et bientôt les fiers bataillons de l'armée Républicaine étaient en marche. Les secondes passèrent, les hommes avançaient toujours plus vite, les mètres défilaient et bientôt il ne resta plus qu'à peine sept mètres entre le bâtiment et les deux premiers groupes d'assaut. C'est alors que le lieutenant nous donna l'ordre de charger. La course fut folle mais mon esprit était d'un calme parfait. A chaque combat, mon sang restait froid, il ne servait à rien de se laisser prendre par les émotions violentes de la guerre, cela ne faisait que nous garantir des chances de mourir supplémentaires. L'édifice était trop imposant pour que nous puissions continuer à voir les autres hommes bien longtemps. Nous étions arriver à presque huit mètres quand la porte du Bunker s'ouvrit sur ce qui semblait être notre comité d'accueil. J'étais en première ligne, les mains tenant fermement mon arme, le combat serait rapide et sûrement violent.

Hj : Il n'y a vraiment personne pour me répondre ? Car j'veux pas dire mais deux mois ça commence à faire long quand même...

MJ Nombre de messages : 33 Crédits : 0 Date d'inscription : 28/05/2008

Les soldats avancèrent sur l'ordre du lieutenant et les portes s'ouvrirent sur ce qui composait la garnison de la DCA. Trente mandaloriens se tenaient face aux soldats qui couraient vers eux. Une dizaine était en avant, vibro-lames à la main, et le reste avait fait des barricades de fortunes et tiraient à volonté. Le contact se fit bientôt entre républicains et mandaloriens tandis que le sang commençait à se répandre sur le sol.

Kazuo se fraya un chemin parmi les premiers cadavres qui jonchaient le sol. Il arriva devant l'un des soldats mandaloriens qui le chargea, sa lame gouttant du sang de sa précédente victime.

[J'ai pas la possibilité de jeter des dés, ça va être compliqué de continuer après ça, je ne peux même pas calculer les pertes de chaque camp ^^]