Commissariat central

Glebnar avait envie de sortir son livre pour s'occuper pendant la petite marche mais il craignait que Ren ne le prenne mal. Il n'avait rien d'autre à faire que de marcher en observant les environs. Il n'avait pas remis son casque, il ne voulait pas donner l'impression d'une patrouille de mandaloriens venant maintenir l'ordre.

Ren mon ami, veux-tu enlever ton casque s'il te plait? Ça rassure les locaux de voir qu'on est sous notre armure et puis on donne l'impression de ne pas être de service, en général ça évite bien des soucis comme les provocations ou les insultes.

Glebnar s'étira en baillant bruyamment, les vols avaient tendance à l'engourdir un peu. Pas beaucoup de place, plein de sauvages jouant à qui à le plus gros fusil, trop de bruits.
Un grand bâtiment commençait à de profiler au bout de la rue. S'il ne s'était pas trompé dans la direction, c'était le commissariat.

Bon, on y est presque. On risque de se trouver face à des abrutis voulant humilier l'envahisseur en quête de renseignement. Surtout garde ton calme, c'est pas dans notre intérêt de se mettre tout le monde à dos. D'un on sera en infériorité numérique , de deux on aura pas notre info et de trois j'ai pas envi de faire la tournée des coins glauques pour avoir ce que je veux.

Ren et Glebnar avaient quitté l'astroport pour se rendre en ville... Si on pouvait appeler ça une ville. Elle n'en avait que le titre. Une fois à l'intérieur de Ruun, la planète semblait un peu plus civilisé. Finalement ça ressemblait à un jour de marché sur Tatooïne... Les esclaves et le sable en moins peut-être. Ren avait vu juste : il s'agissait bien du jour du marché, chose qu'il compris lorsqu'il aperçut la petite banderoles avec des inscriptions hutt, qui annoncait tout simplement le marché durera entre 8h et 13h. Glebnar lui demanda d'enlever son casque. Cependant, Ren refusa.

«- Je n'ai pas peu des provocations, et encore moins des insultes... Si tu as honte de ce que tu es, t'es mal barré mon gars... Je garde mon casque.»

Il était toujours très calme dans ses propos. Glebnar ne répondit pas tout de suite. Ils continuèrent d'avancer, à un rythme régulier, en direction du "prestigieux" commissariat de Ruun. Comme presque tout les autres bâtiments de la planète : soit en ruine, soit en rénovation... Glebnar expliqua clairement à Ren ce qui risquait de se passer. Et il n'avait pas tort d'ailleurs.

«- Ne t'inquiètes pas... Je saurai garder mon calme, d'ailleurs je te laisserai parler si ça t'rassure.»

Glebnar ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi ses congénères se servaient toujours de la honte et du respect comme réponse à tout. Il ne voulait pas enlever son casque parce qu'il avait honte mais pour simplifier les choses. Il se frotta sa cicatrice comme chaque fois qu'il réfléchissait. Ses connaissances étaient principalement tournées sur la nature aussi il ne savait pas grand chose des coutumes de cette planète ni des habitudes de la police locale.

Je ne t'ai jamais dis de ne pas parler je ne suis pas infaillible alors ton point de vue est nécessaire. Bon, on y va.

Glebnar entra dans le bâtiment d'un pas assuré. Il se tenait droit, la tête haute et le casque bien calé sous le bras. Il fallait qu'il fasse bonne impression pour faciliter une fois de plus son travail. Il connaissait la réputation des mandaloriens dans la galaxie et il savait qu'on pouvait l'utiliser. Sa cicatrice donnait souvent l'impression d'un vétéran et les forces de l'ordre avait tendance à respecter ça. Si on lui avait demandé il aurait dit que c'était ridicule. Il s'adressa à toute les personnes présentes.

Nous voulons voir le responsable ici!! Veuillez nous indiquer son bureau!

Durant leur petite marche dans la ville, les regards se tournaient fréquemment vers le couple...soit les gens pensaient qu'ils étaient homosexuels, ce qui était très mal vu par les marchands Hutt, ou alors c'était leur uniforme de Mandalorien qui passait mal. Enfin bon, la petite gueguerre criminel/mandalo commençait à durer et les habitant en avaient marre d'entendre des tirs de blaster à tout bout de champs.
Bref, le couple pénétra dans le commissariat central, là, les regards se tournèrent assurément vers eux. Certains plus timides qu'un autre, tous se remirent au travail lorsque Glebnar interpela tout le beau monde. Il fallut même attendre quelques minutes avant qu'un gros trandoshan parlant le basique s'approche des mandaloriens.

Il vous faut quoi les copines?

Glebnar sourit d'abord puis rit de bon cœur. Il ne s'était pas attendu à ça. Des provocations bien sur mais aussi direct et aussi ouvertement c'était pas commun. Ce trandoshan était soit très sur de lui soit il avait des relations qui pouvaient le cacher d'éventuelles représailles. Quoi qu'il en soit Glebnar riait bien et il fut à deux doigts de s'étouffer avec sa propre salive. Il toussa deux ou trois fois pour retrouver son souffle et essuya les larmes qu'il avait aux coins des yeux. Enfin il prit une grande inspiration pour retrouver son souffle. Il ne pouvait cependant réprimer un sourire large comme son visage et le fou rire n'était pas long.

héhé...hmhm... bon, c'est pas tout ça mais on est pas là seulement pour rigoler mon chou. Si tu nous trouvait un endroit tranquille pour discuter en tête à tête ça m'éviterait de demander à mon supérieur d'envoyer une patrouille passer ton commissariat au peigne fin. Croyez moi on trouvera des traces de trahison.

Glebnar prit un mouchoir en papier d'une boite sur un bureau tout proche pour essuyer les dernières larmes qui pointaient aux coins de ses yeux. Il lança ensuite le mouchoir sans trop savoir où il atterrirait.

Intimidation:

DD5: Intimidation (0) + Mod. Cha (0)

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'd20' : 2

Fort malheureusement pour notre ami Glebnar et notre ami Ren, les choses vont être plus difficiles que prévu. On ne sait si c'est à cause du casque que porte Ren sur la tête, ou si Glebnar avait un chat dans la gorge qui fait que sa rhétorique fut très mauvaise et très peu intimidante...mais en attendant, le soit disant chef le prend très mal, et toutes les personnes présentes dans le commisariat central (quand même) ne sont pas contentes non plus. Mauvaise nouvelle pour nos amis, toutes les personnes, armées du commisariat ne s'occupent plus de leur paperace ou de leur activité, et se dirigent vers les deux mandaloriens les mettant dans une position très peu confortable. En effet, tous étaient armés d'un blaster simple mais assez efficace à bout portant. Ils se rapprochent assez pour entourer le petit groupe, les menaçant de leur blaster.
Quant au chef, derrière son bureau, imite le même rire que Glebnar et se sèche une larme avec un mouchoir en papier qu'il tira du même endroit. Une fois essuyé, il jeta le mouchoir au visage de Glebnar.

On n'a jamais apprécié le Mandaloriens et leurs méthodes de bourrins. Nous n'aimons pas la présence criminelle de cette planète...Nous voulons un gouvernement indépendant de la République ou autre...Nous n'aimons pas être dirigés.
Mais je dois tout de même avouer que votre audace se doit d'être saluée. Cependant, vous allez me remettre vos moyens de communication, vos armes et votre armure...et je pense qu'en suite nous pourrons aller discuter dans un endroi plus tranquille.

Un sourire s'échappa...Une bonne dizaine de policier entouraient le groupe.

Des prétentieux et des lâches... Pour Ren, ces gens dans le commissariat c'étaient des prétentieux et des lâches. C'est ce genre de personnes que Ren prendrait plaisir à massacrer. Malheureusement, dans des cas comme ça, mieux vaut ne rien dire, ou alors en dire très peu. En effet, ils étaient encerclés. En grand nombre en plus. C'est pour ça que Ren dit que ce sont des lâches d'ailleurs. Jusqu'à présent, c'était Glebnar qui avait parlé, et Ren pensait tout naturellement que ça allait être à son tour de prendre le relais. Et pour se faire comprendre, il enleva son casque.

«- Bien, on est mal parti à ce que je vois... Nous avons avec nous un ordre de mission qui nous autorise à venir ici, sans recevoir de menaces de la part de pseudo-militaires comme vous. Vous allez être sympa et reposer ces blasters, en échange, on vous promets de ne pas utiliser les notres, hein ? »

Ren s'essayait à la voie diplomatique. Et, pour être sincère, ça ne lui allait pas trop : un type barraqué comme lui, avec sa tronche et sa voix grave, ça le faisait pas du tout. Et en plus, il était vraiment pas à l'aise puisqu'il ne s'agissait pas de son domaine de prédilection.

«- Personellement, j'accepte de vous donner mon arme et mon comlink, mais me faire enlever mon armure me ferait trop de mal, et insulterait tout les gens de notre peuple... Nous allons garder nos armures.»

En attendant une réponse des gens du commissariant, Ren se tourna vers son coéquipier, et lui chuchota à voix basse :

«- Je sais que nous ne devrions pas nous abaisser selon leurs ordres, mais je préfère éviter les ennuis pour l'instant. On fait ce qu'ils nous demandent de faire... S'il le faut, on improvisera par la suite...»

(et bien j'ai toujours autant de chances aux dés moi.)

Glebnar ne perdit ni son calme ni son sourire. Comme prévu les policiers avaient joué les gros bras. Tranquillement il prit son fusil et posa le canon contre le sol, il s'appuya ensuite sur la crosse. Il écouta Ren négocier sa réédition. Il voulait garder son armure par fierté. Glebnar pensait que s'il fallait garder un truc c'était une arme ou un comlink, il ne voyait pas comment une armure allait lui permettre de se sortir de la situation. Il profita de l'occasion pour regarder autour de lui. Il essayait de jauger les aptitudes au combat de chaque flic et il cherchait au passage tout les endroits où il pouvait se mettre à couvert si ça tournait mal. Il envisagea ensuite de prendre le commissaire en otage mais c'était pas le meilleur moyen de se mettre la population dans la poche et c'est pas évident de mettre un fusil sur la tempe de quelqu'un.


Tu me déçois mon ami, on discutais tranquillement, on s'amusait à se provoquer et d'un coup tu nous mets les canons de tes sous-fifres sous le nez. Pour finir tu nous insulte de bourrins alors que nous n'avons pas utilisé la violence pour le moment.

Il passa une main sur son front, caressant sa cicatrice, le visage tourné vers le plafond. Il ne réfléchissait à rien mais faisait simplement attendre le flic. Il n'avait franchement pas envie de se battre, surtout qu'il avait son livre sur lui et qu'il ne voulait pas qu'il soit détruit par un tir perdu. Il espérait qu'en faisant durer les discussions les esprits se calmeraient.

On n'est pas là pour imposer la présence mandalorienne, on est là pour mettre un terme aux agissements de la main noire. Nos objectifs sont les même alors autant s'entraider. Je crois que c'est dans son roman les "mortonautes" que Wernard Berber a écrit "ensemble contre les imbéciles". J'aime bien cette idée, pourquoi ne pas faire la même chose? Tu connais cet auteur? Il a écrit aussi une trilogie sur les bantha.


Il fouilla dans son sac et en sortit son livre. Il le mit devant le nez du flic.

Ça te parlera peut etre plus en voyant le bouquin. Quoi qu'il en soit le problème reste le même, on cherche la main noire.

Citation :

Vous allez être sympa et reposer ces blasters, en échange, on vous promets de ne pas utiliser les notres, hein ? »

Bluff (0) + Mod. Cha (1) + 1d20
[DD15...ils sont quand même 11]

Citation :

On n'est pas là pour imposer la présence mandalorienne, on est là pour mettre un terme aux agissements de la main noire. Nos objectifs sont les même alors autant s'entraider. Je crois que c'est dans son roman les "mortonautes" que Wernard Berber a écrit "ensemble contre les imbéciles". J'aime bien cette idée, pourquoi ne pas faire la même chose? Tu connais cet auteur? Il a écrit aussi une trilogie sur les bantha.

Psychologie (4) + Mod. Int (1) + 1d20

[DD15]

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#1 'd20' : 15

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#2 'd20' : 19

Pfff...

Bizarement, tous les soldats autour de Ren baissent leurs arment, enchantés par la proposition de ce dernier. Ainsi, ils en profite pour prendre l'armement et les comlink de Ren et de Glebnar en toute confiance et sécurité. Chose encore plus étrange, le chef semble se passionner pour le livre de Glebnar. Il le regarde et ses yeux se mettent à briller comme un enfant devant une nouvelle découverte. Il tourne les pages et semble ne plus s'occuper des deux mandaloriens désarmés.
C'est l'un des soldats qui s'adresse à eux.

Bon, et vous leur voulez quoi à la main noire?

[+ 15XP pour la réussite des DD15]

C'était déjà mieux comme ambiance. Un peu plus détendu on va dire. Le Chef du commissariat les oublia carrément, car il avait complétement plongé dans le livre de Glebnar. Finalement, c'est l'un des soldats qui s'adresse à eux.


«- Pas ici. Pas devant tout le monde, mon associé à demandé un endroit calme tout à l'heure, c'est toujours d'actualité...»

Peut-être dans une salle d'interrogatoire, ou dans un des bureaux peut-être... Ren essayait de chercher les "endroits calmes" d'un commissariat. Il les faisait défiler dans sa tête, pour choisir le meilleur.

Glebnar était bien content d'avoir réussit à détendre le chef des flics. Avec son livre il voulait montrer que tout les mandaloriens ne sont pas des brutes ne sachant rien faire d'autre que se servir d'un fusil. Il ne s'attendait cependant pas à tomber sur un fan de livres. Glebnar récupéra tout de même son livre et le rangea. Il avait du louper l'appel pour le trouver au milieu des livres saisi lors de conquêtes. Il ne voulait franchement pas s'être pris 10 jours d'isolement pour rien.

Je te ferais parvenir une copie dés que je serais rentré et je t'enverrai les deux volume précédent avec. Bien c'est pas qu'on s'ennuie mais ça nous arrangerais de passer à la suite. On a des comptes à rendre et si on prend du temps on va encore croire que je traine.

Glebnar se caressa sa cicatrice en souriant, tout se passait plutôt bien. Comme prévu ils avaient eu droit à des provocations et des intimidations mais ils avaient pu s'en occuper sans dégât. Il s'aperçut qu'il avait soudain très soif, sa gorge était assez sèche.

Il serait possible d'avoir un verre d'eau aussi? Ou ce que vous avez à boire. On peut parler affaire et se désaltérer au passage. Ho et faite attention à mon fusil, s'il est en mauvais état à notre retour je vais me prendre une volée de bois vert.

L'ambience se décontracta quelque peu. En effet, le pouvoir rhétorique de ces deux illustres personnages à fait qu'ils réussirent tous deux à calmer le jeu dans la surface de réparation...limite du penalty quand même. Bref, le chef eu une petite larme à l'oeil lorsqu'on lui retira son livre, mais se résigna à reprendre ses esprits et à devenir un temps soit peu professionnel. Ainsi, il rangea un peu son bureau, ordona à ses soldats de retourner à leur poste et appela un lieutenant pour l'assister. Et c'est dans un geste de bras et un petit clin d'oeil coquin qu'il invita les deux mandaloriens dans une salle derrière l'accueil. Une fois à l'intérieur, c'était bel et bien une salle d'interogation. Uns table et deux chaises entre quatre mur et ferrobéton. L'holocaméra placée à l'angle de la petite salle s'arrêta de fonctionner lorsque le lieutenant appuya sur une télécommande qu'il dirigeait vers l'appareil. Ainsi, le chef s'assit comme il put sur l'angle de la table alors que le lieutenant s'appuyait contre la porte qu'il venait de fermer à clef. Le chef prit la parole.

Bon alors, c'est quoi le problème...enfin VOTRE problème avec la main noire les amis?

Les quatres hommes s'étaient installés dans la salle d'interrogation. Un officier près de la porte, le chef du commissariat assis sur la table, et en face de lui, les deux mandaloriens. L'ambiance était effectivement plus calme, plus détendue. Déjà parce qu'il étaient isolés du bruit du commissariant, et que la caméra était éteinte. Ce qui allait se dire dans cette salle allait rester strictement confidentiel entre les mandaloriens et les deux hommes. De plus, le chef avait dit "les amis". Ce n'était plus la peine de s'en méfier maintenant... Quoique... Sur l'ordre de mission il était clairement dit qu'ils devaient être extrêmement prudents... On ne sais jamais.

«- Ce n'est pas vraiment un problème que nous avons... Il faut juste que la "main noire" ne soit plus présente sur cette planète... C'est tout... Vous nous dîtes où ils sont, et on y va.»

Ren fixait tour-à-tour le chef et l'officier. Ils ne disaient rien.

«- J'en ai pas parlé à mon collègue ici présent, mais je pense qu'il sera d'accord avec moi... Enfin j'espère... Nous pourrions recruter quelques policiers ici-même pour nous aider dans notre mission.»

Cette fois-ci il fixa Glebnar, même si ça n'allait pas être lui qui décidera s'ils seront accompagnés ou pas.

"VOTRE problème avec la main noire" ça et la coupure de la caméra mirent Glebnar mal à l'aise quand il entendit ça. Soit ce policier n'en avait rien à faire d'arrêter la main noire soit il était corrompu jusqu'à l'os. Il se passa la main sur la cicatrice qu'il porte au front comme à son habitude. Il faudrait certainement jouer serré pour pas se faire plomber. Glebnar écouta Ren parler avant de prendre la parole.

Mon collègue a raison, la main noire n'est pas notre problème. On nous a confié la mission de les trouver c'est tout. Personnellement je préfèrerais que ça se finisse sans coup de feu, ça évitera à des innocents de se faire blesser donc si vous avez un tuyau pour les contacter je suis preneur.

Glebnar se déplaça et alla s'assoir en prenant soin de mettre la table entre lui et les policiers. Il ne leur faisait pas confiance et préférait mettre de la distance et des obstacle entre eux.

Hmm par contre je n'ai pas trop envie de mêler vos hommes à cette histoire. Si malheureusement ça tourne mal je ne veux pas qu'ils soient blessés et je suis sur que vous avez déjà fort à faire. Donc en gros tout ce dont on a besoin c'est d'un contact avec la main noire où à défaut leur lieu de regroupement si vous avez une idée de sa position.

Après la pettie tirade de Ren, les deux flics se mirent à rire comme des...des...j'ai pas de comparaison en fait. Bref, ils rigolent, pendant bien deux minutes, à se regarder...répétant "La main noire" "plus présente sur la planète"...De quoi poser un mal être sur les épaules des deux mandaloriens.
Le chef de la police releva la tête, une larme à l'oeil et dit:

Mes bonshommes, mon prédécesseur déjà cherchait à dénicher la main noire...Avant c'était la Czerka...qui est toujour m'enfin bref. Vous voulez un peu des chiffres?
La main noire exécute 15 personnes par jour, ils tuent en moyenne 12 de mes hommes par jour, leur effectif augmente d'une personne par heure...et c'est pas comme si c'était seulement sur Roon, non, c'est dans la plupart des planète de la galaxie, ils dominent plus ou moins mais sont présent! Ils ont un commerce énorme estimé à 1'000'000'000 de crédits par trimestre dans toute la galaxie...ils fournissent des gangs en arme, et les montent contre les autorités pour brouiller les pistes.

Alors mes bons messieurs, ce n'est pas deux mandaloriens qui vont arrêter la Main Noire...
Par contre, si vous voulez les trouver, vous avez qu'à chercher dans les cantinas, dans les hauts building de dirigeant ou politiques corrompus...Nous n'avons jamais remonté le filon du Boss ne serait-ce que de la planète...On ne peut pas vous aider sur cette affaire les amis.

Glebnar ressortit sont ordre de mission et le relut attentivement. Il mit le doigt sur ce qui clochait.

Vous êtes sur de vous commissaire? On nous a dit que la main noire était un petit groupe (cf le topic des missions) pas une organisation criminel à l'échelle galactique. Connaissant nos services de renseignement, ils se trompent rarement. Enfin bref...

Il se tourna vers son équipier.

Il faudrait que tu ailles te renseigner auprès du QG, il faut qu'on sache s'ils se sont pas trompé. Essaie de nous trouver des renfort aussi au cas où on aurait vraiment affaire à un groupe de grande ampleur.

Glebnar rangea l'ordre de mission dans l'une de ses poches et reporta son attention sur les policiers.

Pourriez-vous me fournir un sac, de quoi ranger mon armure dedans, pour faire le tour des cantina c'est pas des plus discret. Ho et je veux récupéré mon arme, j'ai investie une bonne partie de ma solde dedans et j'y tiens.