Hangars

Baltron se mit au garde à vous devant l'amiral Vos quand ce dernier se présentât, c'était un grand homme en uniforme. Il était manifestement âgé et portait une cicatrice, sans doute souvenir d'une bataille ancienne, c'était le stéréotype même du vétéran. Il fut ensuite emmené par le chef de la flotte dans la salle de commandement pour suivre un briefing personnalisé sur le site des opérations. Il serrait en fait l'agent de soutien des troupes au sol dans lesquels servirons ses compagnons. Il connaissait déjà certains des appareils qui étaient utilisés dans cette salle mais il fut impressionné par le niveau technologique de certains des ordinateurs, ce vaisseau était le rêve de tout marin, il venait sans doute d'être modernisé. A la fin du briefing de l'amiral, celui ci demandât:

-Vous avez des questions ?

-En effet mon amiral, mais tout d'abord, je tien a vous préciser que je ne suis pas encore lieutenant, juste quartier maitre, ce détail mis a pars, je me demandais: la flotte constitue le soutien tactique de l'armée a terre mais quel est notre rôle précis a vous et moi dans cela mon amiral? Pour les renseignements tactiques, les sous-officiers s'en chargent, non? Corrigez moi si je me trompe, mais si j'ai bien compris les cours les plus élémentaires de l'académie, les officiers comme vous ont le rôle de diriger la flotte en temps normal or, dans cette mission, la flotte a un rôle mineurs, elle doit se contenter de rester en orbite et d'observer, j'ai donc bien peur de devoir me contenter de rester loin de la bataille pendant que mes compagnons eux seront au cœurs du conflit. En effet mon amiral, je suis jeune et j'ai soif de bataille, pour moi la marine a pour but de combattre et non d'observer, je trouverais dommage que pour ma première opération a grande échelle je doive me contenter d'observer mais si cela est ce que je dois accomplir alors je m'en accommoderais. Je demande juste à ne pas rester assis à attendre.

Baltron venait de sortir sa tirade d'un trait, il prit donc sa respiration. Il avait décidé d'être franc avec l'amiral priant pour que ce dernier soit plus ouvert que le général, il lui avait exprimé son désir d'action en espérant ne pas avoir à le regretter. Mais ce qui était fais est fais, il lançât donc un regard interrogateur à l'officier supérieur en l'attente de sa réponse.

Minutes… Minutes… Longues elles étaient. Elles s’écoulaient lentement alors que la mission ne souffrait aucun délai. Puis un sergent vint leur demander de monter, ce qu’ils firent tous. Une petite entrevue avec l’amiral Vos et un quartier-maître envolé plus tard, les trois lieutenants furent conviés dans la salle de briefing où ils rencontrèrent une seconde fois le général. Assoupi, les pieds sur le tableau de contrôle. Un léger rictus apparut sur la bouche de Zhey, invisible cependant pour les autres personnes. En effet, les ailes nasales de l’Egorgeur couvraient sa bouche sans lèvres. Un petit bruit résonna et le général finit par se réveiller et se lever. Pas du tout en uniforme d’ailleurs. Zhey s’y attendait presque mais fut tout de même surpris. Si le lieutenant n’était pas en uniforme à cause de leur coupe détestable pour un être muni de quatre articulations par membre, le général se devait de porter l’uniforme. Cependant, ce général n’était pas très conforme aux règles habituelles. Enfin, passons. Les lieutenants furent éduqués sur la manière de combattre des Mandaloriens et leur comportement, l’Egorgeur retint une critique, la gardant pour plus tard, sur le combat à distance. En effet, il était un guerrier qui se battait avec une lame, pas avec une arme crachant des projectiles de mort à tout va. Un long briefing fut ensuite dévoilé aux trois lieutenants et Zhey se retint d’éclater de rire lorsqu’il entendit les noms de code. Le sien lui convenait, bien qu’il n’ait aucun rapport avec la mission. Secourir des civils… Mission intéressante. Mais le lieutenant aurait préféré quelque chose mettant ses compétences de combattant à l’épreuve. Il serait accompagné du lieutenant Nostra, infirmière et tout, et tout. Peut-être l’occasion d’en savoir plus sur les humains et leurs étranges manières, et d’en savoir plus sur un autre membre de l’état major. Le briefing finit, l’Egorgeur prit la parole.

"Mon général, pensez-vous que nous courrons des risques d’être attaqués lorsque nous évacuerons les civils ? Et comment les évacuerons-nous ?"

Il laissa les mots en suspens, voyant que les réponses n’arrivaient pas il continua sur sa lancée :

"Sinon, je voulais vous demander, quand vous dites qu’il faut abattre les Mandaloriens à distance, vous voulez dire que je ne peux pas me servir de ça ? ajouta-t-il en montrant sa vibro-épée et sa Shyarn, à sa ceinture. Si c’est le cas, je le ferai quand même. Il ne sera pas dit qu’un Egorgeur aura combattu des Mandaloriens en les tirant comme des mynoks ! Et vous, quel sera votre nom de code et où irez-vous ?"

Les questions étaient posées, il ne manquait désormais que les réponses. Le ton calme de Zhey laissant place au silence de la pièce, le lieutenant attendait de connaître les questions de ses camarades, cherchant s’il avait lui-même des choses à ajouter.

HRP: je réponds court maintenant pour éviter de faire un super long truc barbant qui répond à lui à lui et à lui. Donc les prochains qui postent seront Hatsu et Rylen.

L'amiral Vos touchait sa longue barbe, il la frottait contre ses doigts en réfléchissant à ce que disais le jeune quartier maître, après tout, il n'était peut-être pas prêt pour ce genre de mission. Il avait raison il était jeune et méritait d'aller mourir...euh...consulter sur le terrain. Ainsi, le haut gradé répondit:

Je vous l'ai dit jeune homme, notre mission ici est de faire blocus contre un éventuelle menace Mandalorienne. S'il advient qu'une flotte arrive jusqu'ici, alors vos compagnons se feront descendre.
Cependant, si vous y tenez, un escadron devrait partir de l'Interdictor 1 pour une éventuelle mission de frappe aérienne. Si ça vous dit, vous pourrez en être. Maintenant c'est à vous de voir: commander un croiseur à mes côtés, ou prendre la tête d'un escadron d'Aurek pour aller à la surface d'Ondéron. Dans les deux cas, vous ne verrez pas vos compagnons. Sachez toute fois que je ne serai pas vaxé que vous refusiez d'être à mes côtés.

Arvel regardait chacun des membres attendant une éventuelle question. En fait, il n'en espérait aucune pour pouvoir retourner faire un somme. Mais au moment où il allait se retourner vers son siège, l'Egorgeur prit la parole. Il posa tout d'abord une question à laquelle Arvel allait répondre. D'ailleurs un léger "Pft" s'échappa de sa bouche alors que le non humain continuait à poser une autre question. Le général recula sa tête avec un visage étonné. Les sourcils froncés, les yeux grands ouverts, il n'était pas énervé, mais étonné de cette prise de parole. Lorsque Zhey eut fini, Arvel pencha sa joue gauche vers lui en levant un sourcil. Là il secoua légèrement sa tête pour demander:

Ca y est? C'est fini? Il se remit en une position correcte. Les mains croisés derrière le dos, il se mit à marcher devant l'Egorgeur tout en répondant.
Alors je sais pas si je me fais bien comprendre en parlant, où si je parle trop vite...ou si vous êtes légèrement sourd!, il se penche vers Zhey les yeux grands ouverts. Mais il me semble que j'ai parlé de guerre et de sauvetage de civil. Je sais pas, moi ça m'aurait frappé. La ville où vous allez aller est en guerre...comme toute la planète nom de code "Egorgeur"...Je pense qu'il y a quelques risques cependant d'être légèrement attaqué par un ou deux...milliers de mandalorien beunet! C'est d'ailleurs pour ça que vous n'irez pas seul, vous aurez bien entendu des hommes. Mais si je trouve ça cool d'envoyer un membre de l'état major se faire déchirer les entrailles...m'enfin on fait pas ce qu'on veut. Ah, et puis les habitants d'Ondéron savent parfaitement marcher...
Euh donc oui, vous aurez des hommes, vous saurez combien quand on aura atterrit et puis si vous voulez vous faire estropier avec vos armes primitives, c'est vous qui choisissez hein. C'est pas moi qui vais au front. Un sourire niai apparu sur le visage d'Arvel, avant qu'il ne reprenne se son propre cas.

Ca vous interesse tant que ça où je vais aller et mon nom de code? Si vous avez un peu de jugeote, vous remarquerez outre mes nombreuses médailles, quelques petits galons. Si vous les additionnez ça fait "Grand Général". Moi quand je lit ça je me dit...rho mais putain, ce mec va pas risquer sa vie comme une bleusaille de soldat...ou de lieutenant! Non? Pas vous?
Cependant ça fait longtemps que je suis pas allé sur Ondéron donc je vais faire un tour. J'irai propablement avec "Gizka"...ça me rappellera mon enfance. Quant à mon nom de code. C'est "Général".

Quelqu'un d'autre?

D’apercevoir toute cette agitation auprès de l’Inexpulsable la rendait malade. Il était 15h20 et toujours pas de Général en vue, tandis que la foule se faisait de moins en moins dense, des pensées agaçantes l’imprégnèrent et furent aussitôt poursuivies d’un geste las.

*Il fixe un rendez-vous et il est même fichu d’être à l’heure…Viendra-t-il bien un jour ?*

Depuis son arrivée au hangar, cinq minutes ne s'étaient qu'écoulées, d'habitude patiente, elle n'arrivait pas à être flegmatique. Etait-ce, cette avidité de s'évader de cet endroit qui la rendait si enthousiaste ? Elle préférait définitivement l'activité au repos. Sur Coruscant comme sur Tatooine, elle avait trouvé sa petite vie bien assommante. Or partir en guerre n'avait rien de réjouissant, loin de là... Etait-elle raisonnable ? La vérité, c'est qu'elle ne l'avait jamais été. Caché au plus profond d'elle-même, sa vraie personnalité avait toujours rêvé d'aventures, d'odyssées. Hélas, elle n'avait pas pu poursuivre ses buts suite à certains évènements produits... Elle s'imaginait déjà sur Ondéron et il ne suffisait que de quelques pas afin de franchir la porte du vaisseau, ses ambitions n'étaient plus qu'à un poil de se réaliser. Si tout ce qu'elle était en train de vivre n'était fait que de fictions alors faîte qu'elle ne se réveille plus jamais. Lorsqu'elle entendit l'allocution " lieutenants " provenant d'une voix masculine. Elle sursauta, les rêvasseries de la trentenaire se brisèrent. Il était 15h25, l'heure du grand départ, et aucune apparition du Général...Sans broncher, elle suit le sergent. Après tout, n'était-elle pas pressée de s'en aller ?

Elle était à l'intérieur de l'Inexpulsable, quand elle vit la beauté de l'engin, elle ne regrettait pas d'y avoir mis les pieds. Ça en valait vraiment le coup d'oeil. Elle fut emmenée dans une salle immense. Elle trouvait ce lieu phénoménal. Ce vaisseau était gigantesque. Lorsque l'Amiral Vos arriva, il emmena le quartier maître avec-lui et s'adressa aux trois autres Lieutenants. Alors le Général Antilles, était déjà là...Etait-il arrivé en avance où ne l'avait-elle pas aperçue ? De toute évidence, c'était-elle la retardataire. Elle s'achemina vers le lieu indiqué, c'était la salle de briefing 1.

Une fois entrée, un homme somnolent dans un fauteuil, ne respectant pas l'uniforme républicain, était sur le point de se réveiller. Etait-ce bien lui ? Elle ne put s'obliger que de l'admettre. Elle reconnaissait ce visage, ça ne pouvait qu'être que cette personne, c'était celui de Arvel Antilles... Il se leva, et alluma l'holoprojecteur. Il montra diverses images et explications sur l'ennemi. Il fallait éviter tout corps à corps avec eux. D'un point de vue, tout cela semblait arranger Hatsu. Elle ,qui avait toujours eu l'habitude de rester en arrière durant les missions, n'aurait pas pu imaginer comment s'en sortir face à un Mandalorien. Elle n'était pas une experte en combat éloigné tout comme rapproché. Elle savait d'avance, qu'elle ne survivrait pas, si elle se retrouvait attaquée.

Ensuite, il s'arrêta dans ses explications, pour avaler ses cachets quotidiens. Il avait dû être blessé au torse. Elle ne chercha pas à appréhender d'où pouvait provenir cette douleur. Elle se devait d'être attentive aux prochaines informations. Lorsqu'il reprit parole, il parla de la mission « Egorgeur ». Il indiqua aux trois lieutenants leurs objectifs tous trois différents. Suite à l'indication de son nom de code, elle ne put s'empêcher de grimacer, elle ne trouvait pas cela hilarant, elle se sentait ridiculisée.

Cette mission lui convenait, après tout, elle s'y attendait presque. Soigner les blessés était le rôle d'un médecin. L'holoprojecteur arrêté, il regarda le reste de l'état major, semblant attendre des questions de leurs parts. Ce fut le lieutenant Voryekk qui posa les premières... Elles étaient intéressantes, elle était rassurée, elle n'était pas la seule à s'inquiéter sur l'évacuation des blessés et sur les risques à être attaqué. Le Général semblait énerver.

Et lorsqu'il reprit la parole, Hatsu en fut refroidie, surtout, quand elle entendit ces mots frottés ses tympans : "...ce mec va pas risquer sa vie comme une bleusaille de soldat...ou de lieutenant! Non? Pas vous? ". Elle était étonnée, elle, non plus, ne prévoyait pas à une telle réaction. D'un côté, il n'avait pas tort, pourquoi devrait-il risquer sa vie ? Elle n'arrivait pas à garder son calme, elle se contenta de serrer les poings et de se taire. De toute évidence, il ne semblait pas vouloir qu'on lui pose des questions. Elle aurait voulu le récidiver, mais il en aurait été impoli, bien qu'il en n'en avait pas l'air, cet homme, n'était pas un individu banal, c'était le chef de toutes les armées républicaines. Bien que des interrogations, elle en avait pleins à la gorge, elle préféra cesser tous dialogues, elle connaîtrait bien leurs réponses en temps voulu.

Le Général n'était pas encore présent, et cela faisait déjà 5 longues minutes qui s'étaient écroulées. Des hommes approvisionnaient le vaisseau en armes et provisions, puis ils disparaissaient. Les quatre lieutenants étaient là, à côté de deux caisses, en train de discuter, jusqu'au moment ou un sergent vint les interpeller. 5 minutes de plus s'étaient écroulées, et encore aucun signe du Général Antilles. Peut-être était-il dans le vaisseau, après tout il n'avait pas encore donné toutes les informations de la mission aux soldats..

Le petit groupe de soldats fit son apparition à bord du vaisseau. Des gardes se tenaient là, surveillant l'accès de l’Inexpugnable; c'est ainsi qu'il se nommait. l'Intérieur était sublime, ce devait être un des plus grand vaisseau de la flotte Républicaine, peut-être le meilleur. Rapidement, les lieutenants furent emmenés dans une salle gigantesque, d'où on pouvait voir l'extérieur du vaisseau comme personne ne pouvait le voir, à travers des baies vitrées.
L'amiral Vos, présent dans la salle, s'approcha du groupe. Il commença à parler avec le soldat Baltron, puis il indiqua où les trois autres soldats devaient aller. Effectivement, le Général n'était pas en retard. Il attendait le groupe dans une salle de briefing au fond de la salle de commandement. L'amiral Vos et Baltron partirent de leur côté, et les trois lieutenants marchèrent vers la salle de briefing n°1.

Le Général était là, en train de dormir, pieds sur la table. Des ronflements se faisaient entendre dans la salle. Ils cessèrent quand le Général se réveilla. Il commenca directement le briefing après avoir baillé. Il alluma l'holoprojecteur, et les lieutenants purent voir des combats entre Républicains et Mandaloriens. Rylen avait fait le bon choix en prenant son blaster, apparemment, les Mandaloriens sont de bons combattants au corps à corps, d'après le Général; il n'y avait aucune raisons de ne pas le croire.
Ensuite, les objectifs furent donnés. "Gizka", c'était le nom du groupe de Rylen. Ca avait un rapport, bien évidemment, peut-être le fait que cette bête s'infiltre "sans se faire repérer". Facile comme nom, mais ca ou un autre, ca n'allait pas changer le cours de la mission.
"Gizka", donc le groupe de Rylen, devait saboter des camps. Le jeune homme se concentrait déjà sur son objectif quand le soldat Voryekk posa quelques questions auxquelles il ne fit pas trop attention. Des questions, lui, n'en avait pas..

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