Conseil d'état major

Le bureau du conseil d’état major était tout neuf, le général Antilles avait tout fait refaire en l’occasion de…de son propre confort à vrai dire. Ses exigences étaient plus que définis, il voulait une salle blanche avec des lumières bleues. Son souhait, ou plutôt ordre, fut réalisé puisque le lendemain, Arvel s’amène les mains dans les poches dans le bureau du conseil d’état major. La porte coulissante s’ouvre, et l’officier supérieur aux multiples médailles s’avance avant d’aller s’asseoir en bout de table. Il doit être vers les 18h30. Sur le grand bureau de métal gris, un dossier est posé juste devant Arvel. Ce dernier l’empoigne avec un soupir digne des plus grand et s’avachit dans son confortable fauteuil. Il en profite également pour croise ses pieds…sur le bureau. Ce sont d’ailleurs de belles chaussures, plutôt confortables mais non règlementaires de l’Armée Républicaine. Mais à quoi bon lorsqu’on s’appelle Antilles. Il parcourt le dossier en passant seulement quelques secondes par feuille, il glisse un bâillement bruyant tout en s’étirant.

Tout ceci, comme si…comme s’il n’y avait pas cinq hauts gradés, membres du conseil d’état major faisant partit de la marine, de l’air, du sol, des commandos ainsi que du corps médical. Tous n’avaient même pas fait attention au général qui était arrivé une demi heure en retard…à force, on s’habitue.
Pendant qu’Antilles parcourrait le dossier qui était devant lui, les membre du conseil parlaient de Mandaloriens, de Sith, d’Empire…que de blabla pour notre général qui connaissait parfaitement le sujet. Ainsi, les jambes croisées sur le bureau, la tête penchée en arrière, regardant son nouveau plafond tout blanc, il annonça :

Vous m’ennuyez. Tenez, vous, et vous […]

Arvel décroise ses jambes et se lève. Il pointe du doigt le Colonel responsable des forces terrestres et le Général responsable des Commando. Antilles affiche un grand sourire avec une mine réjouit et continue :

[…]Je vous nomme, vous, Mon Colonel, Consul de la République sur Ondéron!Et vous et bien…vous…Et bien vous, vous êtes viré ! C’est génial non ?!

Arvel semble heureux, mais tout ça n’est que mascarade car la situation et tout sauf drôle. Mais le Grand Général à un sourire jusqu’aux oreilles, son front est plissé laissant paraître quelques rides et ses dents sont blanches.
Seulement, les deux gradés ne sont pas d’accord avec la décision du Général et tentent de se rebeller. Cependant, Arvel leur coupe la parole :

Quoi quoi? Vous n’êtes pas content? Des vacances les gars ! Ondéron pour vous, et le chaumage pour vous ! Attendez, vous devriez me remercier au lieu de faire ces têtes…Laissez donc la place aux jeunes.

Le visage d’Arvel se change et devient sérieux. Il pioche dans sa poche quelque chose, on ne sait quoi jusqu’à ce qu’il sorte un petit flacon bleu. Il l’ouvre et en sort deux petits cachets qu’il jette dans sa bouche et qu’il avale d’un trait sans une goûte d’eau. Il ouvre son dossier à une page qu’il a marqué précédemment et dit en pointant deux noms du doigt :

Contactez les forces terrestres et les commandos, je veux le Lieutenant Korr, le Lieutenant Voryekk ici même dans cinq minutes…Et…hum…

Antilles se penche sur le dossier et plisse les yeux d’un air suspicieux. Soudain il se relève et pointe le Colonel responsable du corps médical. Il dit, levant un sourcil :

Vous et vous aussi vous êtes virés. Aller hop, tout le monde à la cantina pour se torcher, le nouveau vin est sortit.
Et vous joindrez aussi le corps médical et la Marine, je veux la petite là, Le Lieutenant Nostra et le Quartier Maître Baltron.

Tous les virés sortent et il ne reste plus que trois personnes ; Arvel, et le général responsable de l’armée de l’air qui se morfondent dans leur fauteuil, les bras croisés, regardant le Général d’un œil mauvais. Arvel s’assoie de nouveau et croise les jambes sur la table avant de dire, étonné :

Ben quoi? Vous voulez faire une partie de Padzak?

Lorsqu'il reçut ce message par comlink Baltron fut tout d'abord surpris, pourquoi le grand chef voulait-il le voir lui, un simple quartier maitre sans importance? Mais il obéit aux ordres et quelques minutes à peine après avoir reçut ce message, il entrait dans la salle d'état major. C’était un fort belle salle, d'architecture magnifique mais... vide. Le fait de voir tous ces généraux et officiers de haut rang sortir blêmes ne l'avait pas rassuré mais il se ressaisit, il était un soldat après tout et a par quelques verres de trop la veille, il n'avait rien à se reprocher.

-Mon général!

Dit il d'un ton martial en se mettant au garde à vous devant l'officier le plus gradé de l'armée républicaine avec un visage qu'il s'efforçait de garder impassible. Il ne s'attendait pas à un homme comme ca, à la place ou devait se tenir un homme d'âge respectable en uniforme étincelant et resplendissant de sagesse se tenait un homme mal rasé, avec un sourire sadique et une allure banale.

-Vous m'avez fait demander?

Habituellement, le Lieutenant Nostra travaillait à l’infirmerie, toujours à l’affût, prête à guérir un quelconque blessé. Hélas, ce jour s’avéra tannant puisqu’il entraîna du repos pour cette femme. Il n’y avait pas de patients pour recevoir les soins requis. Elle détestait n’avoir rien à faire. Elle était assise sur une chaise espérant la venue d’un évènement.

Ce fut à l’arrivée d’un message par Comlink, que les souhaits du lieutenant se concrétisèrent. Elle était convoquée au Conseil d’Etat Major. Pas trop tôt ! Il y allait enfin avoir de l’action ! Mais qu’est-ce que cela signifiait-il ? Elle ne se serait jamais attendue à la venue d’une telle communication. Etre convoquée par le Général Antilles ne devait pas être une chose positive. D’une démarche rapide, elle quitta l’infirmerie pour se diriger vers le lieu indiqué.

Arrivée à destination, elle hésita à pénétrer dans la pièce. Qu’allait-il se produire ? Son instinct ne lui présageait rien de bon. Et il n’avait jamais faillit jusqu’à l’heure actuelle. Elle s’arma de son courage pour franchir la porte. Après tout, n’avait-elle pas déjà connu des situations bien plus atroces ? Le Général Antilles semblait être différent des autres Républicains. Mais peut-être avait-elle tord. De voir tous ces officiers quittés la salle, rendait l’atmosphère pesante. Allait-elle être congédié ? Si c’était le cas, elle ne se serait pas laissée marcher sur les pieds aussi facilement. Elle n’avait rien à se reprocher. Elle resta tout de même polie, et ne tarda pas à saluer le Grand Général.

-Mon Général ?

C’est d’une voix interrogatrice qu’elle avait prononcé ces paroles.. Elle ne faisait plus attention aux autres membres comblant le vide de la salle blanche, son regard des plus sérieux ne se posait plus que sur le Général Antilles. Que pouvait-il bien signifier sa venue en ces lieux ?

Une rue banale dans laquelle se promenaient des gens banales. Un voleur banale courait pour fuir des forces de police banales. Le vie était totalement banale et Zhey mit un moment avant de se lever pour aider les forces de police qui avaient bien du mal à arrêter ce voleur, leur équipement tait sans doute trop banale, lui aussi. Le lieutenant ne mit pas longtemps avant de retrouver sa cible, sans arme, coincée dans une rue sans issue. Zhey approchait, la lame au clair, prêt à arrêter cet homme qui troublait l'ordre publique quand son comlink émit un son aigu, bien que banale.

"Aller. Pars. Et que je ne te reprenne pas à voler les autres."

Incrédule, le voleur esquissa un mouvement de fuite. Voyant qu'aucune réaction ne faisait bouger le lieutenant il prit ses jambes à son cou. Zhey écoutait le message qu'il venait de recevoir. Un mélange de surprise, d'horreur et de joie se dessina sur le visage de l'égorgeur. Sa peau semblait clignoter tant ses sentiments étaient confus. Tantôt de la colère, tantôt de la joie, puis aussi de la peur et de l'appréhension. On l'empêchait de faire son travail pour le convoquer chez les chefs de l'armée ! Voilà qui avait de quoi mettre en furie le gizka le plus docile. Mais en même temps, voir l'état major était un rêve depuis qu'il était entré dans l'armée de la République. Et que pouvaient-ils vouloir à un simple lieutenant soucieux d'exécuter son travail ? Zhey pensait qu'il serait peut-être promu, mais ses activités militaires étaient trop limitées pour que ce soit vrai. Il verrait bien de toute façon.

Se déplacer dans Coruscant était à la fois simple et compliqué. On trouvait des transports partout mais éviter de trop dépenser pour un court trajet était très difficile, surtout pour un étranger. Zhey arriva vite à destination et entra, passant la porte et quittant les couloirs simples, et banales, qui composaient le bâtiment militaire. Les yeux sensibles du lieutenant furent irrités par la lumière ambiante. Une salle vide et blanche avec des néons bleus, drôles de goûts. Avançant dans la pièce, il découvrit le général, le chef des armées, l'illustre héros assis droitement sur son siège, un sourire de bienvenue aux lèvres. Les lumières bleues étaient décidément néfastes à la vue de Zhey qui finit par voir l'homme véritable. Un humain assez agé en somme. Sans ces pieds croisés sur le bureau et ce sourire dément aux lèvres, le lieutenant aurait pu voir un vrai général. Là, il voyait un homme qui ne redoutait rien et semblait détendu. Zhey pensa même qu'il était le général rêvé pour la République, pas stressant comme les autres. Se rappelant les règles militaires, le lieutenant se mit au garde à vous et salua les gradés.

"Vous m'avez fais demandé général ?"

Mais que signifiait ce rictus effroyable ?

Ce jour n'était pas comme les autres, car Rylen n'était pas en train de s'entraîner, mais en train de se reposer. Des jours et des jours passaient sans qu'il n'y ait aucune missions pour ce jeune lieutenant. Que faire d'autre? Sorties en ville, entraînements à l'académie, repos silencieux. Le jeune soldat pensait qu'il ferait bien plus, qu'il aiderait d'avantage, mais on avait pas besoin de lui. Peut-être qu'on le gardait pour une mission dangereuse que les Républicains préparaient depuis plusieurs jours, mais cela restait secret.
Après une sieste courte, Rylen se leva d'un bond de son lit. Il s'équipa pour la deuxième fois de son tout nouveau fusil blaster, neuf, encore pas utilisé, le BlasTech E-11, ainsi que de son comlink que chaque soldats obtient à la fin de sa formation. D'habitude, quand Rylen prend son arme, c'est uniquement pour sortir en ville, chose qui se fait rare, sauf quand il n'a rien à faire. Sinon, ce n'est que pour les missions.

*Peut-être que je peux me distraire en ville, les pilleurs ne se font pas rare sur une planète comme Coruscant. L'HoloNet en parle tout les jours..*

C'est alors qu'à la sortie de l'académie, un son raisonna. Ce son provenait du comlink du lieutenant, qui eut le réflexe quelques secondes après le raisonnement de le prendre très rapidement. Il était convoqué à l'état major, par le Général Antilles, que le lieutenant n'avait encore jamais vu auparavant. Cela devait être important, alors Rylen, qui retrouva la bonne humeur, se dépêcha de se rendre au "point de rendez-vous" fixé.
Arrivé, la bonne humeur du commando s'envola. Des officiers étaient en train de quitter la salle, mécontents, apparemment congédiés sans qu'ils ne le veuillent. Est-ce que Rylen était convoqué ici pour être lui aussi congédié, ou renvoyé? Son inquiétude s'envola très vite. Pourquoi renvoyer un soldat tout jeune, la seule explication possible était que Rylen allait être envoyé en mission, sinon, il ne savait pas ce qui allait se passer.

Entré dans la salle, Rylen ne perdit pas de temps pour regarder les alentours et pour regarder les différentes personnes présentes. Il se mit au garde-à-vous immédiatement, juste après avoir croisé le regard du Général Antilles, le seul qui se permettait de faire des choses auxquelles un simple officier n'aurait pû faire. Normal, c'est le Général..

- Lieutenant Korr au rapport!

Durant quelque temps, Arvel était resté assis là, dans son fauteuil hyper confortable, les jambes croisés, se frottant tantôt la joue, somnolant par moment. Les deux autres hauts gradés restaient là, à se tourner les pouces n'osant dire un mot. De temps en temps il tournait les dossiers qu'il avait juste devant lui, il les ouvrait pour y jeter un coup d'oeil avant de les jeter comme un frisbee sur la table. L'ambience était pesante et l'ennuye se faisait sentir. C'est alors qu'on fit annoncer le premier invité. Baltron, Quartier Maître de la marine, presque sous-fifre, il était encore en manque d'expérience.

Général, dois-je faire entre le Quartier Maître Baltron?

, annonce une voix féminine.

Je pense que c'est une bonne idée demoiselle.

L'homme pénétra dans la salle d'un air martial à en faire grimacer Arvel qui poussa un soupir de découragement. Des traits se dessinaient tout autour de sa bouche alors qu'on annonça deux autres personnes...Puis une dernière. De la même façon, le Général les invita à rejoindre la salle du conseil d'état major. Tout comme Baltron, les trois arrivants se mirent au garde à vous. Arvel fit une moue avec sa bouche avant de décroiser ses mains et ses pieds du bureau. Il se leva accompagné d'un petit gémissement d'éffort et/ou de douleur. Il leva rapidement la tête, regarda les quatre soldats et se mit à fouiller dans sa poche pour y sortir ses médicaments...qu'il avala illico dans un bruit assez affreux.
D'un pas sur, Arvel se plaça juste en face des quatre soldats, la grande table dans son dos.

Aaaah, ben vous en avez mit du temps, mes petits copains et moi allions nous endormir. N'est-ce pas?

, dit-il en penchant la tête vers les deux officiers exaspérés, sans jamais les regarder. Ils étaient encore assis et Arvel le fit remarquer.

Eh! Levez-vous bande de feignasse...et le respect? On vous l'a pas apprit dans l'armée?

Bon, si je récapitule [...]

Arvel s'approche de chaque soldat et les regarde de haut en bas.

J'ai ici, un Quartier Maître avec un nom aussi laid que mes chaussettes...mais qui fera l'affaire. J'ai aussi...aaaaah, un médecin avec un sourire qui ferait fondre une armure de cotorosis, Grrr [...]

. A ce moment, Arvel rugit et feint de griffer la jeune lieutenant de sa main.

[...] en suite un...une...euh...une affreuse vilaine bête des forces terrestres, et enfin et tout jeune lieutenant des commandos...aaaah les commandos, ma jeunesse.
Bien, assayez-vous mes enfants.

Les deux hauts gradés se tiennent la tête d'exaspération car savent très bien d'oit quoi il s'agit. Arvel se dirige une nouvelle fois vers son siege, et se met à ses aises. Il reprend, regardant les nouveaux venus.

Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes là? Si non, vous êtes en tort, mais j'ai le devoir de vous informer: vous êtes virés!

Pffhun, non je blague. J'ai décidé de renouveler mon conseil d'état major, les anciens étaient trop vieux, tout dégoulinant de sagesse et avaient toujours raison. Et comme j'aime pas ça, je les ai viré, mais eux c'était pas une blague.
Donc je vous souhaite la bienvenue parmi nous, voilà la salle du conseil. Sympas hein? Je l'ai moi même fait décoré.

Bon, on n'est pas là pour discuter du beau temps, mais pour faire un pont sur la situation. Il y a peu, j'ai lancé une offensive sur les forces Mandaloriennes un peu partout pour contrer leur avancé. Malheureusement, l'attaque a été repoussée, cependant, nous avons réussit à maintenir un cordon de sécurité jusque Kashyyyk. Certain étaient peut-être lors de la campagne.

Bien, j'attends vos suggestions...si vous étiez à ma place, mais ne rêvez pas trop non plus, que feriez vous? Aller dites que vous vous trompiez pour la première fois!

Apres le discourt du général, le 1er mot qui vint a l'esprit de Baltron fut "Salopard", puis après réflexion, "malade mental" paru plus intelligent. Ce type venait de virer les meilleurs généraux de la république car ils avaient toujours raison pour les remplacer par des recrues sans expérience par rapport aux anciens et surtout, il trouvait son nom horrible! Il dut se retenir d'envoyer une gifle monumentale a ce sadique qui se tenait devant lui avec se sourire suffisant et se mit à réfléchir. Sa main commençât à caresser sa barbe et son expression devint sombre.

*-Récapitulons, les mandaloriens nous encerclent, ils ont la bordure extérieure et repoussent nos attaques, nous nous avons le noyau, la bordure intérieure et une puissante flotte, si ils brisent l'écran de protection établis par le général, nous sommes fichus, nos forces sont trop éparpillées. Que faire?*

Pensât-il quand soudain, il eut un éclair, l'idée lui apparut comme par magie, il prit son courage a deux mains et de sa voie rauque il commençât:

-Général, puis-je me permettre de vous proposer une stratégie, notre flotte est éparpillées pour protéger la bordure intérieure et le noyau non? Et les mandaloriens lancent des raids sur toute la longueur du cordon c'est cela? J'en conclus que la flotte mandalorienne est aussi éparpillée que la notre, au lieu de se défendre ou d'attaquer sur plusieurs fronts, lançons une attaque sur un point précis pour le faire céder et ainsi briser le blocus mandalorien, enfin si on peut appeler ca un blocus. Il suffira qu'une petite flotte, en retirant des croiseurs ici et la, nous parviendront à réunir une force d'attaque suffisante sans pour autan fragiliser notre flotte. Une fois notre flotte derrière leurs lignes, ils seront submergés de toutes pars non? Après, ce sera aux forces terrestres de finir le boulot.

C'était la première fois qu'on lui demandait son avis pour une tactique et il n'était pas mecontent de sa réponse, on tactique simple et ville comme le monde, pourquoi s'en priver? Il regardât le général Antilles d'un air interrogateur attendant une réponse.

Le lieutenant observa le général. Une petite remarque déplaisante fit lever les autres membres du conseil et le général passa ses troupes en revue. Encore quelques remarques inutiles tantôt drôles, tantôt moins. Puis un geste de séduction bien particulier aux humains. En parlant d’humains tien, pourquoi Zhey était le seul qui n’était pas un représentant de cette race dans cette pièce ? Enfin, passons. Le lieutenant était impressionné par ces expressions cassantes et le sang-froid que gardait le général. Zhey finit par comprendre qu’il avait été nommé membre de l’état major à la place des autres gradés qui venaient de se faire virer. Dix-neuf ans et déjà aussi haut placé dans la hiérarchie ! Mais, l’état major, ce n’étaient pas ces anciens soldats qui ne revoyaient jamais le front ? Cette question resta en suspend dans l’esprit de l’Egorgeur qui se reprit lorsqu’il entendit la question de son supérieur.

*Une stratégie ?! Trouver une stratégie en ne connaissant rien de nos forces ni des plans déjà envisagés ?! Soit. Trouvons quelque chose. Un cordon de sécurité jusqu’à Kashyyyk, des raids un peu partout. Oui, ce doit être une bonne solution.*

Zhey s’apprêta à exposer son plan quand Baltron prit la parole. Encore un peu de temps à attendre donc. Lancer une attaque en amoindrissant les forces de défense. Ce pouvait être une idée jouable, mais il y aurait des civils qui paieraient cher cette tactique si certains points de défense étaient trop affaiblis. Non, une attaque au détriment de la défense n’était pas la bonne idée.

"Nous ne pouvons nous résoudre à rassembler la flotte pour attaquer. Avez-vous pensé aux pertes civiles ? Que l’on perde des soldats est dommage, mais perdre des civils est cruel. Non ! Nous ne pouvons nous résoudre à laisser des points de défense trop peu défendus qui risqueraient de nous faire perdre des villes, voire même des planètes. Mon plan, car j’en ai un, devrait mieux convenir à la situation. Nous devons renforcer nos défenses, tout simplement. Faire de nos planètes des bases de défense autonomes. Utilisons nos fonds pour faire construire des batteries de canons en grand nombre sur les planètes proches du front. Utilisons ces mêmes fonds pour renforcer notre flotte afin de pouvoir l’étendre. Ensuite, lorsque la sécurité des planètes sera assurée, faisons une percée dans leurs lignes et détruisons leur flotte. Il ne nous restera qu’à envahir les autres planètes. Je crois sincèrement que c’est notre meilleure chance, laissons les Mandaloriens s’écraser sur nos défenses et contre-attaquons pour mettre un terme à leurs agissements. Moi aussi j’aimerais les attaquer le plus vite possible, mais je préfère attendre pour éviter les pertes civiles inutiles. Nous pourrions par contre pacifier les planètes dont les Mandaloriens nous disputent le contrôle. Mais j’aimerais entendre les autres possibilités, il y en a tellement !"

Le lieutenant se tut sur ces mots et attendit qu’un autre prenne la parole, prêt à réagir. Son plan était sans aucune faille, sauf si les Mandaloriens arrivaient à attaquer avant l’achèvement des défenses ou s’ils utilisaient la même technique. Mais ce serait surprenant, leur atout principal était leur puissance d’attaque, défendre ne les ferait qu les ennuyer.

Rylen s'asseya comme tout le monde avant d'écouter les paroles du général. Le Commando regarda attentivement les médicaments que le général Antilles, il devait y avoir des effets secondaires, vu les paroles peut plaisantes que le plus haut gradé de la République rejeta aux différentes personnes dans la salle. Mais quelques secondes passèrent et un "débat" débuta. Chacun devait donner ses idées pour des offensives contre les Mandaloriens. Je voulais commencer à proposer mon idée mais quelqu'un le fit avant moi. J'écouta bien sûr son idée avant qu'un autre soldat prit la parole, un soldat non-humain, d'une race inconnue à mes yeux. Il n'était pas d'accord, comme moi.

- Je suis d'accord avec lui, il ne faut pas avoir de pertes civiles, mieux vaut garder une bonne défense sur chaque planète. Si jamais nous avons une planète qui faiblit, nous avons toujours le Noyau, de là nous pourrons envoyer des renforts.

Rylen s'arrêta un instant. Il prit une courte pause, puis il recommenca le débat en proposant enfin son idée.

- Ma suggestion serait d'envoyer plusieurs unités de Commando sur les planètes voisines Mandaloriennes. Cela permettrait de récupérer des informations et de détruire certaines cibles qui pourraient affaiblir les Mandaloriens, tel des vaisseaux, des véhicules, des systèmes de communication. Puis pendant que ces vermines seraient en train de s'occuper de leurs installations, nous lançerions une attaque. Voilà ce que je propose..

Lorsqu'il se mit à gémir, elle ne put que concevoir des faits véridictoire. Cet homme n'était pas en excellente santé. C'est tant bien que mal, qu'il avalait des médicaments. Elle n'aurait pas souhaité être à sa place. Cette douleur devait être insupportable. Elle semblait soucieuse, elle aurait bien voulu le questionner sur cette affliction soudaine. Mais elle savait, qu'il aurait été préférable de se taire, surtout dans de telles conditions.

Suite à ses dires précédents, elle put en juger que cet homme était hilarant. Les diverses remarques sur les soldats présents le démontraient, les pensées du Lieutenant Nostra se concrétisèrent. Décidément, cet individu n'avait pas l'allure d'un Général ! Était-il vraiment ce qu'il prétendait être ? Ces évènements avaient tout l'air d'être une blague de mauvais goût. Il lui fallait se prémunir de méfiance. Suite à son comportement qu'elle jugeait immature, c'est avec embûche, qu'elle dut se retenir de le réprimander. Remplacer l'Etat Major qui avait des décisions pourvues de sagesses et de justesses par des recrues de bas-grades était un affront envers la République. Que pouvait bien faire cet homme dans ce bureau ? Malgré son humour noir, il semblait être sérieux pour un discourt qu'elle jugeait de mauvais penchant. Lorsqu'il leur demanda d'élaborer une stratégie, la jeune femme s’inquiétait, c’était un faîte, elle manquait d'expérience. Elle n'avait jamais fait cela auparavant. Elle n'était qu’efficiente dans un unique domaine, celui de la médecine. Elle laissa parler ses congénères puis déclara , bras croisés , son avis sur la situation.

- Focaliser une attaque sur un point précis ? Je ne pense pas que les Mandaloriens soient si naïf. Ils doivent être préparé à toutes incursions de notre part. A l'heure actuelle, s'appuyer sur l'offensive serait du suicide ! Nous exécutons ce qu'ils souhaitent à merveille. Expédier des commandos sur des planètes adjacente ? Ça pourrait être une idée à exploiter. Nous serions ainsi mis au courant de l'avancement de leurs troupes et nous pourrions être préparé à d'éventuelles attaques sur certains points. Toutefois, peut-être qu'ils emploient cette même stratégie, il nous faut être avisé et garder un oeil sur nos planètes voisines. En ce qui concerne la défense, je ne peux qu'approuver le Lieutenant Voryekk. Nous devons être prêts à toutes attaques surprises. Une défense efficace ralentirait leur avancée tandis qu'une offensive trop hâtive agrandirait leur territoire. Quand nous seront appuyés sur de bonnes bases, une contre-attaque inattendue serait la bienvenue. Mais pour l'instant, armons nous de patience, défendons-nous du mieux que nous pouvons et profitons du moindre moment d'inattention pour attaquer.

C’est sur ces dernières paroles, qu’elle laissa place à l’avis du Général Antilles.

Arvel s'était assit sur le rebord de la grande table, une jambe dans le vide qu'il faisait balancer avec frénésie. Il écoutait les paroles des ses soldats...enfin il écoutait, grand mot puisqu'il en profitait pour jouer avec un stylo. Il tapait des doigts sur la table et soupirait de temps en temps tout en regardant sa montre. Quand toutes les propositions furent écoulées, le Général prit la parole.

Bien...merci...interessant. N'est-ce pas? Nous avons un marin qui veut jouer avec ses vaisseaux, un commando qui veut faire des trucs de commando, un gars des forces terrestres qui veut faire des trucs sur terre et un médecin qui...fait une grosse synthèse parce qu'elle n'a aucune idée précise de ce que peut être une stratégie à grosse envergure. Je vois aussi que cette même personne serre les dents à chaque fois que je parle, j'en conclue qu'elle se trouve agassée. Etes-vous agassée demoiselle?

Arvel mit sa tête en avant, en direction d'Hatsu se contentant de bouger les yeux à droite et à gauche. Et sans lui laisser le temps de répondre, il continua.

Pour vous répondre, jeune Baltron, notre flotte est en effet dispércée [...]

Le ton devenait plus professionnel, on pouvait aussi remarquer son changement de posture et l'absence de signe de mépris sur son visage.

[...] Les Mandaloriens attaquent, bien vu, mais ils n'arrivent pas à passer. Là est toute la finesse d'un blocus n'est-ce pas? Une grosse partie de la flotte se trouve çà et là de la galaxie, expliquez moi avec quels moyens nous allons faire une brèche chez les Mandaloriens sans affaiblir une partie de notre blocus? La priorité, vous l'aurez comprit, n'est pas la marine...
Et là je rejoins l'idée de notre petit commando en herbe qui veut faire sauter des points stratégiques chez l'ennemi. Ca c'est une bonne idée. Faire sauter des trucs je trouve ça cool de toute façon alors on va faire ça!

Non je blague, je vais quand même pas vous donner raison dès le premier jour.
Les défenses planétaires sont aux normes, et nous n'avons pas les moyens financier pour construire de nouvelles défenses, la construction de la flotte et le recrutement de nouveaux hommes nous coûtent chère.

Mais vous n'avez pas fait attention à un point. Nous ne possédons pas la Bordure Intérieur. Une planète gangrène la République...c'est Ondéron. Autrefois Républicaine, la percée mandalorienne a laissée des traces, et une forte résistance s'y trouve. Il faut y mettre un terme et éliminer la présance mandalorienne sur place. C'est une planète isolée, ils n'auront pas l'occasion de se réaprovisionner en troupes puisque le blocus est en action.

Et c'est là que j'ai besoin de vous. J'ai un marin, Baltron, je vous fournis une partie de la flotte, vous tiendrez position autour de la planète empèchant toute attaque mandalorienne venant de l'extérieur arrivé par on ne sait quel miracle. Le reste, vous serez sur la planète avec des missions bien précises. Des hommes de troupe nous suivront et nous partons dans...2 heures et 15 minutes. Rendez-vous au hangar numéros 13 et embarquez. Baltron, vous prendrez le commandement du batiment. Vous n'êtes encore qu'un quartier maître, alors vos responsabilités seront réduites. Vous travaillerez de concert avec l'Amiral Vos, ainsi vous apprendrez sur le terrain.
Le reste, vous travaillerez de concert avec...moi. Cool non?

Aller go.

Arvel passa entre les quatre soldats et profita pour faire un haussement de sourcils vers Hatsu.
La porte coulissante s'ouvrit au passage du général qui s'enfuit comme un voleur vers on ne sait quelles occupations.
Les soldats ont rendez vous au Hangar 13.